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Nouvelles sanctions de l’Union européenne contre des personnalités congolaises : E. Boshab, Mende et autres interdits de séjour et de transit dans l’espace Schengen

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Nouvelles sanctions de l’Union européenne contre des personnalités congolaises : E. Boshab, Mende et autres interdits de séjour et de transit dans l’espace Schengen

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Neuf personnalités congolaises viennent d’allonger la liste des personnes  indésirables auprès de l’Union européenne.  Comme les précédentes, il leur est reproché une mauvaise conduite des affaires publiques en RDC.

  En clair, les incriminés se sont rendus coupables de violations graves et répétés des droits humains, de recours excessif à la force et qui par leur parole et leurs actions, sabotent systématiquement toute tentative de décrispation.  Les personnes concernées sont également impliquées dans la répression principalement dans les trois provinces du Kasaï, au Kivu, au Kongo central et dans la capitale Kinshasa.

Des éléments nouveaux étant portés à l’attention des pays membres de l’Union européenne ceux-ci ont du avaliser l’extension de la liste en prononçant de nouvelles sanctions. Evariste Boshab, Emmanuel Shadary,  Kalev, Lambert Mende et d’autres, parmi lesquels trois officiers militaires  dont les noms sont repris sur la liste noire dressées de commun accord  par les membres de la communauté européenne.

Les hauts responsables politiques et militaires n’auront plus droit aux visas Schengen.  Ils sont désormais  interdits de séjourner et de transiter dans l’espace Schengen.    Leurs biens et leurs avoirs vont être gelés.   Telle est la quintessence des mesures qui ont été prises et qui entreront en vigueur à partir du 20 juin 2017.

L’Union européenne, de par ces sanctions, entend amener les dirigeants congolais à adopter une conduite plus modérée, singulièrement en ce qui concerne le respect des droits de l’homme.  Il en est de même pour la décrispation politique tant souhaitée par tous,  mais dont la mise en œuvre n’est jamais effective dans plusieurs cas emblématiques.

Notamment, la libération des prisonniers politiques ou le retour au pays de l’ancien Gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi.  Les 27  constatent la mauvaise foi du pouvoir, qui  veut maintenir le statu quo en évitant de décrisper le climat politique.

La furie de cette institution européenne est d’autant plus grande que dans un passé relativement récent, elle a eu à prendre des sanctions d’abord morales puis pratiques à l’endroit des dirigeants congolais.  La leçon semble-t-il n’a pas été bien assimilée.  Comme à l’accoutumée, le porte-parole du gouvernement va minimiser la portée exacte de ces mesures.

Par GO

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