Le Premier ministre Bruno Tshibala s’est rendu, le vendredi 26 mai dernier, au Palais du Peuple, siège du Parlement, où il a déposé le projet de loi de finances pour l’exercice 2017 au bureau de l’Assemblée Nationale. Le chef de l’Exécutif national a expliqué à la presse qu’il venait d’accomplir une de ses promesses faites, mardi 16 mai dernier, aux députés nationaux, lors de la séance plénière de la représentation nationale consacrée à l’investiture de l’actuel gouvernement.

A cette occasion, un député avait demandé au Premier ministre de déposer ledit projet de loi dans un délai de dix jours, à compter de ce jour. Tshibala a également précisé que tous les axes prioritaires contenus dans son programme d’actions sont pris en compte dans ce projet de loi budgétaire.

« Le projet de budget que nous venons de déposer prend effectivement en compte l’ensemble de ces priorités qui sont essentielles et qui résument les missions principales de notre gouvernement », a-t-il poursuivi.

Concernant le chiffre réel du budget 2017 soumis à l’appréciation des élus nationaux, le locataire de l’hôtel du gouvernement  a indiqué qu’il réservait la primeur aux députés nationaux. Néanmoins, une source digne de foi a révélé que ce projet de budget serait estimé à 7 milliards USD.

Bruno Tshibala était accompagné de Modeste Bahati Lukwebo, ministre d’Etat en charge du Plan, de Tshibangu Kalala, ministre délégué auprès du Premier ministre et de Jean-Pierre Lisanga Bonganga, ministre d’Etat en charge des Relations avec le Parlement. Il s’est acquitté de cette tâche après le conseil des ministres tenu le même vendredi et présidé par le Chef de l’Etat.

De l’avis des observateurs, si le Premier ministre a respecté le délai du dépôt du budget 2017 fixé par les députés, il aura  aussi le devoir d’exécuter ce texte légal tel qu’adopté par le Parlement et promulgué, dans les jours à venir, par le Président de la République. Un autre projet de budget 2017 a été déposé à l’Assemblée Nationale par l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo. Il a été évalué à 4,5 milliards USD.

C’est dire que ce chiffre vient d’être revu à la hausse par le Gouvernement B. Tshibala. La balle est désormais dans le camp du Parlement qui, selon toute évidence, est obligé de  préparer, d’ores et déjà, une session parlementaire extraordinaire pour terminer son travail.

Par Marcel Tshishiku