Grâce à l’appui du PNUD : Le Gouvernement lance la Matrice de Comptabilité Sociale de la RDC-2013
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Selon le directeur Pays du PNUD en RD Congo, cet outil annuel facilitera une approche moderne de budgétisation axée sur les résultats et préconisée par les Nations Unies pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable
Le Gouvernement de la République a lancé, jeudi 25 mai, la première « Matrice de Comptabilité Sociale de la RD Congo pour l’année 2013 » (MCS-RDC)/ 2013, lors d’une cérémonie organisée à Béatrice Hôtel, à Gombe, une commune de la ville de Kinshasa.
Dans son discours de lancement, le ministre d’Etat, ministre en charge du Plan a émis le vœu de voir ce document être d’une grande utilité pour les autorités du pays et faire l’objet de bon usage. Modeste Bahati Lukwebo a également promis de ne ménager aucun effort pour encourager la promotion et l’utilisation de cet outil.
Pour sa part, le directeur Pays du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a indiqué que la MCS-2013 a été produite par l’Institut National de la Statistique (INS), avec l’appui technique et financier de cette agence du système des Nations Unies et que cette production s’inscrit dans la logistique de renforcement des capacités en matière de planification du développement et d’élaboration des données statistiques de qualité. Mme Priya Gajraj a démontré que la RD Congo ne peut émerger à l’horizon 2035 sans un système d’informations fiable et sans outils efficaces d’analyses économiques.
« L’atteinte de ces Objectifs de croissance inclusive et de transition sociale souhaitée par le Gouvernement est très attendue par les populations congolaises. Cela nécessite l’utilisation d’outils de simulation d’impacts des politiques économiques et budgétaires.
Ceux-ci permettront d’orienter les choix des décisions publiques et les allocations budgétaires vers les domaines les plus appropriés », a poursuivi Priya Gajraj, ajoutant que ce document annuel servira de base de données pour les modèles d’analyse des impacts des politiques économiques et des répercussions directes et indirectes des dépenses publiques.
Dans cet ordre d’idées, le directeur Pays du PNUD en RD Congo a expliqué que le développement de tels modèles donnera lieu à l’élaboration d’argumentaires techniques et scientifiques pour les arbitrages budgétaires et que cet outil facilitera une approche moderne de budgétisation axée sur les résultats, telle que préconisée par les Nations Unies pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable auxquels la RDC a adhéré.
Mme le directeur a également cité les catégories d’utilisateurs de la MCS, à savoir les professeurs d’universités, leurs assistants et étudiants, les agents de l’administration publique, les analystes stratégiques des politiques économiques, sans oublier les ONG, les partis politiques et autres organisations professionnelles, désireux de renforcer la cohérence de leurs idées avec les impératifs nationaux.
Le directeur de l’INS en charge des questions économiques a, quant à lui, prononcé le mot de bienvenue à l’atelier.
Par Marcel Tshishiku