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Après la 2ème défaite des Dauphins noirs à la phase de groupes de la Ligue des champions : Malaise à l’AS V. Club

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Après la 2ème défaite des Dauphins noirs à la phase de groupes de la Ligue des champions : Malaise à l’AS V. Club

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La situation est très tendue au sein de la famille de l’Association sportive V. Club. La deuxième défaite de l’équipe club vert et noir à la phase de groupes de la Ligue des champions de la Confédération africaine de football a déclenché un volcan de revendications enfui chez les « Bana Mbongo », qui n’attendaient qu’une occasion pour entrer en ébullition. Et, depuis le mercredi, des voix s’élèvent pour crier tout haut ce qui se disait tout bas. L’occasion faisant le larron.

Des anciens, des cadres et une bonne majorité de Véclubiens reprochent d’abord à l’actuelle administration du club une politique nébuleuse de gestion de la section football. Depuis des lustres, ce compartiment pourtant important de l’omnisport est placée entre des mains jugées inexpertes.

Au point qu’après toutes ces années de gouvernance, le bilan n’est pas à la hauteur de l’envergure du club, ni de son potentiel. Pourtant, il existe de grosses pointures capables d’assumer cette fonction avec plus d’indépendance et de succès. Ce qui dénote d’une volonté de mainmise à peine voilée de ce  compartiment pourtant important du team.

De fil en aiguille, cette politique, dit-on, s’est élargie jusqu’à la grande commission des supporters dont la direction reviendrait à une personne qui ne joue pas bien son rôle de rassembleur de la communauté des « Bana Véa ». L’autre reproche fait à la direction de ce qui est devenu une société anonyme est la politique de transfert des joueurs. Des talents sont envoyés sous d’autres cieux sans considération sous les objectifs du club.

Ainsi, un pilier dans un poste donné est souvent cédé à d’autres formations sans qu’on ait pensé à son remplacement comme cela se vit au Tout Puissant Mazembe de Lubumbashi, par exemple. Quant aux nouvelles acquisitions,  beaucoup de Véclubiens estiment qu’elles ne répondent pas toujours aux aspirations de V. Club.

Conséquence, l’équipe manque d’éléments valables dans des postes-clé et n’a pas de répondant devant des adversaires plus baraqués. L’illustration de cette lacune a été faite lors de deux sorties à la phase de groupes de la Ligue des champions.

Où, l’équipe de Jean-Florent Ibenge a manqué, par deux fois, d’arguments face respectivement aux Tunisiens de l’Espérance sportive de Tunis et aux Sud-Africains de Mamelodi Sundowns. Ces deux formations ont marché sur V. Club pratiquement en suivant le même schéma.

Apparemment donc, la crise semble interne. Elle demande une concertation de la famille. Car, quoi qu’on en dise, V. Club avant d’être juridiquement un fait privé appartient d’abord à une communauté qui partage un long passé.

Par JC Lomboto

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