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Carence de poubelles : la population de Kinshasa désemparée

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Carence de poubelles : la population de Kinshasa désemparée

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La gestion des immondices à travers la ville-province de Kinshasa ne cesse de susciter des inquiétudes de la part de ses habitants.  Suite à la carence de poubelles publiques dans plusieurs parties de la capitale, la population de Kinshasa est désemparée. Conséquence, les ordures sont jetées même dans des endroits inappropriés. Aucun coin n’est épargné par les administrés de cette ville qui, coûte que coûte, doivent se débarrasser de leurs déchets ménagers. Des caniveaux non couverts trouvent également leur compte en devenant une décharge publique. Triste comme réalité!

En prenant le cas de la route Poids Lourds, le spectacle s’ vère désolant sur cette grande artère menant jusqu’au centre ville. De petites poubelles envahissent l’artère, à l’étonnement des passants. « C’est la honte », a lâché un quinquagénaire se trouvant à bord d’un bus, qui, visiblement, n’avait pas digéré l’indifférence de ceux qui gèrent au quotidien la commune de Limete ainsi que des personnes qui ont en charge toute la ville-province de Kinshasa.

Jusqu’à maintenant, ces poubelles de fortune n’ont malheureusement pas encore attirée l’attention du gouvernorat de Kinshasa, censé pourtant s’occuper de l’assainissement de son entité. Kinshasa étant devenue une vaste poubelle, les autorités de la ville semblent être dépassées par l’ampleur du problème. La question de la salubrité a été incontestable une épine dorsale des différents gouverneurs ayant succédés à la tête de ladite ville. L’histoire renseigne malencontreusement qu’aucun d’eux n’a pu apporter une solution durable au problème.

Des avenues poubelles

Malgré les multiples cris d’alarme lancés par les Kinois vivant dans un environnement malsain, la réponse tarde toujours à venir. Si déjà, la propreté des routes principales faisant la fierté de la capitale pose problème, il y a de quoi s’inquiéter pour les autres allées secondaires.

L’image que donne la capitale congolaise, à ces jours, laisse à désirer. Il y a par exemple l’avenue Luambo Makiadi  (ex Bokassa) où les véhiculent ne peuvent plus accéder à cause des immondices, et mêmes mes passants éprouvent de difficulté pour passer dans ce genre de situation. Ces avenues poubelles ne constituent pas en tout cas un motif de fierté pour les Kinoises et Kinois.

Donc, un travail énorme attend les gestionnaires de la ville afin de pouvoir dégager tous ces chemins transformés en dépotoirs. Entre temps, les difficultés financières sont souvent mises en avant pour que la capitale de la République Démocratique du Congo puisse retrouver sa belle robe d’antan.

Par TSM

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