Dans une déclaration politique faite à Kinshasa le 30 avril 2017, les Forces Centristes Indépendantes de la République (FCIR) exigent la libération des prisonniers politiques en vue de décrisper la crise au pays et cimenter la réconciliation nationale.

Cette coalition politique plaide également pour la fin des poursuites judicaires pour les cas du Bâtonnier Jean-Claude Muyambo, de député Eugène Diomi Ndongala et  Moïse Katumbi. Constatant que le dialogue tenu à la CENCO a réussi à 90% à apaiser les tensions sociales et à donner des réponses qualifiées à la crise politique, les FCIR  tiennent toujours à l’applicabilité  de l’Accord de la Saint Sylvestre.

Ainsi, la  coalition politique exhorte  la classe politique et l’ensemble de l’opinion nationale à renforcer la culture du respect de la Constitution. Concernant les élections à venir, les FCIR  plaident pour la recomposition du bureau  de la CENI pour garantirü  la représentativité des différentes forces en présence afin d’assurer la transparence et la crédibilité des  scrutins.

C’est pourquoi, son coordonateur principal John  Mbaya Ntita soutient  la convocation du corps électoral 90 jours avant la fin du mandat du président de la République. S’agissant de la séquence des élections, FCIR exigent la tenue prioritaire de l’élection présidentielle dont les dates sont constitutionnellement verrouillées qui, pour John Mbaya Ntita  la non-organisation de cette élection est la source de la crise institutionnelle en cours au pays.

Par Godé Kalonji