Le comité sportif de Sa Majesté Sanga Balende devait se réunir hier pour réfléchir sur l’état de santé de l’équipe qui vient d’aligner sa quatrième défaite consécutive au play-off de la Ligue nationale de football en cinq matches livrés depuis le début de étape de la compétition. Alors qu’elle s’était bien comportée à la phase des poules, allant jusqu’à battre le Tout Puissant Mazembe dans son fief de la commune Kamalondo à Lubumbashi.

Pour Ngoie Kasandji, le président des Anges et des Saints du Kasaï-Oriental, le problème de l’équipe est d’ordre psychologique. Car, Sanga Balende  se trouve parmi les clubs les mieux nantis du pays. Ses joueurs sont bien nourris, bien encadrés et bien payés.

La période des vaches maigres que traverse le club ne peut donc pas s’expliquer sur le plan matériel. Le gouverneur-président  estime que l’élimination de la Coupe de la Confédération en cours  a affecté les joueurs qui livrent un beau football mais ne parviennent plus à gagner. Contrairement à la phase des groupes où ils ont été tout feu, tout flamme.

A propos de l’engagement d’un nouvel entraîneur, il a déclaré qu’il se justifie par le retour à Kinshasa du coach Chico Mukeba qui a formé l’ossature première de l’équipe  pour un cas de deuil. Ce dernier, tombé malade par la suite, n’a pu regagner son poste de travail à temps.

Le technicien camerounais, a estimé Ngoie Kasandji, a abattu un travail appréciable. Mais, il y a blocage quelque part. Pour lui, les joueurs doivent oublier la récente élimination de la compétition africaine et regarder devant.

On espère que la réunion de mercredi contribuera à sauver la saison des Rouge-or de la ville de Mbuji-Mayi. Car, le bilan actuel à la Linafoot  n’est pas à envier : un match nul vierge face à V. Club lors de la première journée à domicile puis des défaites successivement devant  le Daring club Motema Pembe, le Tout Puissant Mazembe, Renaissance du Congo et Don Bosco. Le  tout pour une dernière place au classement avec un petit point. Un bilan pire que celui de Muungano, son compagnon d’infortune.

Par JC Lomboto