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Journée national de l’enseignement : Le collège « Gai de Savoir » s’investit dans l’éducation au sens large

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Journée national de l’enseignement : Le collège « Gai de Savoir » s’investit dans l’éducation au sens large

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L’Amélioration des conditions salariales et de travail des professeurs  

C’est à l’occasion de la journée nationale de l’enseignement, célébrée le 30 avril de chaque année en République Démocratique du Congo, que la sœur Auréa Mwemezi, préfet du collège Gai de Savoir, a fait savoir que cet établissement scolaire des religieuses de la congrégation de la sainte famille d’Elmet a comme charisme l’éducation au sens large.

Elle s’est exprimée ainsi le samedi 29 avril dernier au complexe sportif Shark Club, où les activités commémoratives étaient organisées en présence du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel, Gaston Musemena et Thérèse Olenga, ministre provinciale de l’Education.

A en croire la sœur Auréa Mwemezi, dans cet établissement où on trouve une école  maternelle, primaire et secondaire, dont la première promotion  affronte l’épreuve de dissertation ce mardi, on ne se limite pas seulement à donner des leçons sur le plan intellectuel, mais on regarde aussi la morale et l’intégration des enfants dans la société pour les préparer à l’avenir  dans le but de contribuer à la construction  de la société.

Pour la sœur préfète, dans cette congrégation, dès que vous êtes affectés à cette école, vous êtes obligés de travailler comme tant d’autres en asseyant de contacter les familles pour faire le suivi de l’élève et étudier ses réactions dans son comportement de chaque jour dans le but de conscientiser et les parents et l’élève.

Du point de vue objectif, la sœur a indiqué que chaque école doit avoir des objectifs et c’est ce qui fait que chaque chef d’établissement doit essayer  de définir ses objectifs avec les enseignants et suivre de près pour l’accomplissement des tâches définies.

Le préfet a également exprimé la joie de participer à cette journée dédiée aux enseignants  et en saluant cette initiative consistant à organiser des activités culturelles auxquelles tous ont participé.

L’Amélioration des conditions salariales et de travail de l’enseignant    

De son côté, M. Jean-Pierre Kalala Mutanga, professeur de géographie au lycée Kabambare, a aussi loué l’initiative d’organiser une telle journée commémorative, a estimé qu’une journée comme celle-là devrait être une journée de sensibilisation de l’action éducative au niveau de chaque enseignant parce que, a-t-il soutenu, c’est l’enseignant qui est sur terrain pour revaloriser ce métier. Les enseignants pouvaient réfléchir comment ils peuvent mener à bon port leur action.

Pour le professeur Kalala, le plus grand problème reste la motivation, c’est-à-dire l’amélioration des conditions salariales et de travail de l’enseignant qui ne répondent plus aux besoins de celui-ci.

Ici, il faut convenir avec M. Jean-Pierre Kalala que la profession noble de l’enseignant doit être revalorisée afin de permettre à ce dernier de jouer son rôle de formateur et de transformateur. Rien n’est plus urgent aujourd’hui que l’amélioration de ses conditions salariales et de travail. Car bien motivé, l’enseignant congolais peut jouer le rôle que l’Etat attend de lui, celui d’agent de formation et de transformation.

La transformation et le développement de la société dépendent de la qualité de ses citoyens. Le Congo ne peut avoir de bons avocats, bons ingénieurs, bons prêtres ou pasteurs, bons politiciens, bons managers, bons entrepreneurs, bons fonctionnaires, etc que si les enseignants sont à la hauteur de leur tâche. Il les faut donc des moyens nécessaires mais pas un salaire de misère.

Sur les bancs de l’école se construit le Congo de demain

Il convient de rappeler que la journée nationale de l’enseignement 2017 a été célébrée samedi le 29 avril dernier au Shark Club à Gombe à laquelle le ministre de l’EPSP, Gaston Musemena a indiqué que « sur le banc de l’école se construit le Congo de demain ». Il a également invité les opérateurs éducatifs congolais à bien jouer leur rôle respectif en rappelant que l’école doit être considérée comme un véritable bien de la communauté à protéger et à préserver.

Par Thony Kambila

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