Type de recherche

Un célèbre patron chinois prédit le remplacement des PDG par des robots d’ici 30 ans

Internationale La Tempête des Tropiques POLITIQUE

Un célèbre patron chinois prédit le remplacement des PDG par des robots d’ici 30 ans

Partager

Le dimanche 23 avril dernier, le très médiatique patron chinois Jack Ma, fondateur du géant chinois du e-commerce Alibaba, à la tête d’une fortune estimée à plus de 28 milliards de dollars américains, a déclaré que les robots seraient les dirigeants de demain.

« Dans 30 ans, la une du Time sur le meilleur PDG de l’année pourrait très bien être consacrée à un robot. Il a une meilleure mémoire que vous, il compte plus vite, et il ne s’énerverait pas face aux concurrents », a affirmé le milliardaire. L’homme s’exprimait ainsi  lors d’un événement organisé par une association d’entrepreneurs chinois, rapporte la chaine de télévision américaine CNBC.

Une équipe de chercheurs chargée de construire une intelligence artificielle

D’ailleurs récemment Ray Dalio, patron de Bridgewater Associates, un des plus importants fonds d’investissement alternatifs au monde, a demandé à une équipe de chercheurs de construire une intelligence artificielle capable de le seconder, puis, dans un second temps, de le remplacer.

Bridgewater Associates dispose d’environ 89 milliards de dollars d’actifs sous gestion dans son hedge fund et d’un total de 74 milliards de dollars d’actifs confiés par plus de 270 clients basés tant aux États-Unis que dans 19 autres pays. Ces clients sont principalement fonds de pension, des fondations, des gouvernements étrangers et des banques centrales.

La question de savoir si un robot peut un jour gérer une entreprise est de plus en plus à l’ordre du jour. Dans une chronique publiée en janvier de cette année sur le site du World Economic Forum de Davos, Luis Alvarez, le patron de la branche services du groupe britannique BT, présentait les différents avantages des intelligences artificielles. « Elles pourraient être capables de prendre de meilleures décisions, plus responsables en enlevant le ‘bruit’ du processus décisionnel », indiquait l’homme d’affaires. C’est-à-dire qu’une machine ferait abstraction d’éléments perturbateurs (émotions, jet-lag, etc…).

Manque de un jugement critique

Alvarez a toutefois montré l’inconvénient principal d’un robot, à savoir qu’une machine, à l’inverse d’un être humain, n’a pas la capacité d’avoir un jugement critique, ne sait pas  faire preuve de créativité ou encore penser au-delà des algorithmes. Pour l’instant…

Par Yves Mitondo

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *