Oxfam RDC et le Réseau des femmes chrétiennes du Congo : Le projet de lutte contre les violences entre dans sa nouvelle phase
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Oxfam RDC a annoncé que le projet de lutte contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles « Bongo te, tika » entre dans sa nouvelle phase consistant en la condensation des mots recueillis pour les mettre en scène. C’était au cours d’une conférence de presse tenue le mercredi 19 avril dernier dans les installations du projet de service d’appui sur terrain(PSAT), située dans la commune de la Gombe.
Oxfam RDC travaille en collaboration avec le Réseau des femmes chrétiennes du Congo(RFCC) et avec l’appui financier du gouvernement canadien, ainsi que les autres membres du comité de pilotage du projet de lutte contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles « Bongo te, tika »
Barrer la route aux violences urbaines et systématiques
Cette phase intervenant après la récolte des avis auprès des hommes, des femmes et des enfants, va permettre, dans les prochaines semaines, aux artistes de pouvoir créer des pièces de théâtres qui seront jouées à travers quatre communes de Kinshasa, à savoir :
Lemba, Limete, Matete et Nsele. L’objectif consiste à participer aux efforts de sensibilisation pour barrer la route aux violences urbaines et systématiques, silencieuses vécues au quotidien par les femmes à travers la capitale. Ces artistes sont appelés à conscientiser la population avec leurs propres termes et auront à jouer 80 spectacles en lingala et en français en dénonçant les différents maux qui rongent la société congolaise.
Pour rappel, ce projet est rendu possible grâce à Oxfam RDC, une organisation non gouvernementale présente en RDC depuis 1964 qui appuie des organisations des partenaires en l’occurrence le Réseau des femmes chrétiennes du Congo (RFCC).
Financé par le gouvernement Canadien, ce projet a été lancé le 28 septembre 2016 pour sensibiliser la population des quatre communes de la ville de Kinshasa aux enjeux liés aux violences basées sur le genre et des violences en général. Sa vision principale est que les hommes et les femmes aient une grande capacité à faire entendre leur voix dans les décisions les concernant et accèdent aux ressources qui peuvent permettre à l’amélioration de leur qualité de vie.
Accueillir des témoignages auprès de 800 personnes
Ce projet consiste à recueillir des témoignages auprès de 800 personnes (600 femmes et 200 hommes) à travers les communes de la capitale afin d’en faire une pièce de théâtre qui y sera jouée de manière à stopper les violences faites aux femmes et aux jeunes filles.
Notons que six membres du Comité étaient présents dans la salle. Il s’agit de la présidente du RFCC, Me Felicite Lubang, de la Chargée des programmes OXFAM RDC, Pamela Orgeloinger, Chef de la coopération canadienne, Sandra Choufani, de la représentante du Théâtre des petites lanternes, Angèle Seguin et des collaborateurs artistiques, José Bau Diyabanza et Marie-Louise Bibiche Mumbu.
Par TSM