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Après un gouvernement ayant à peine duré quelque quatre mois : Le peuple congolais toujours en attente

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Après un gouvernement ayant à peine duré quelque quatre mois : Le peuple congolais toujours en attente

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La mise en place du gouvernement sortant, issu de l’Accord de la cité de l’Union Africaine avait fait polémique. Pourtant certaines personnes pensaient que cette équipe gouvernementale allait poser des actions afin d’apporter des réponses aux nombreux défis que traverse actuellement la République Démocratique du Congo.

Pour preuve, quelques missions ont été assignées à ce gouvernement censé notamment organiser les élections en décembre 2017, s’occuper du social des Congolais, qui laisse à désirer, doter le pays d’un budget…

Mais après à peine quatre mois, le gouvernement Badibanga a été contraint de rendre son tablier au profit d’une autre équipe gouvernementale.

Il s’en va sans résoudre aucun des problèmes soulevés. N’ayant pas laissé des traces palpables, l’histoire ne retiendra aucun bilan positif de ce gouvernement de large union nationale, sinon d’une équipe pléthorique de 67 membres. C’est maintenant le tour d’un autre gouvernement de prendre la relève en poursuivant les mêmes objectifs dont le prédécesseur fut dans l’incapacité de défaire. C’est un retour à la case départ.

L’impatience d’un peuple

Entre temps, le peuple congolais reste toujours en attente. Une attente qui s’avère interminable lorsque l’amélioration du vécu quotidien des citoyens de la République reste d’actualité  pendant plusieurs décennies. Ce qui signifie que ce peuple n’attend plus que ses différentes préoccupations trouvent des réponses.

Curieusement, au moment où la situation socio-économique des Congolais connaît une descente aux Enfers, les politiques donnent l’impression d’ignorer les faits et se perdent dans des discours qui, en réalité, ne soulagent pas les souffrances de la population. Cette dernière continue malheureusement de croupir dans la misère, alors qu’elle vit dans un pays extrêmement riche.

Pour manifester leurs ras-le-bol, des préavis de grève sont lancés par certains syndicats de l’administration publique, des mouvements de grève ou des mécontentements constatés dans des entreprises du portefeuille de l’Etat suite au non paiement des agents, etc.

Tous ces cris d’alarme devraient interpeller les gestionnaires de la chose publique, pourtant c’est le statu quo. L’impunité aidant, il y a des entreprises publiques qui génèrent des bénéfices mais le personnel reste impayé pendant plusieurs mois sans aucun souci.

Habitué aux mêmes promesses, le souverain primaire se sent également pris en otage, étant donné qu’il est dans l’impossibilité d’exercer pleinement son pouvoir en choisissant les personnes devant conduire sa destinée. Ainsi, la classe politique congolaise devrait comprendre que les élections demeurent, à ces jours, l’unique option pour permettre au pays d’avoir des nouveaux dirigeants à tous les niveaux. Des personnes appelées à rendre compte à ce souverain primaire à chaque fois qu’elles solliciteront la voix de ce peuple.

L’heure n’est plus à la tergiversation, parce que le pays ne doit plus attendre encore longtemps pour organiser des élections démocratiques et transparentes, sur lesquelles repose l’espoir de toute une nation. La RDC qui s’est déjà engagée dans la voie de la démocratie ne peut plus faire marche arrière, comme au temps du régime dictatorial de plus de 32 ans.

Par TSM

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