Comité olympique congolais : L’Assemblée générale extraordinaire de clarification annoncée pour samedi
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L’Assemblée générale extraordinaire de clarification du Comité olympique congolais est annoncée pour ce samedi 22 avril 2017 en son siège de la commune de Limete. Une option qui montre que toutes les réunions organisées afin d’amener les sociétaires à s’entendre sur l’organisation des élections d’une manière apaisée n’ont pas abouti.
A l’image de celle de lundi dernier convoquée au siège de la Fédération congolaise de volley-ball à Lingwala qui, visiblement, n’a pas concilié les points de vue entre Amos Marcel Mbayo Kitengie, le président du comité exécutif sortant du C.O.C, , d’une part et d’autre part, Alain Badiashile Kayatshi, secrétaire de ce comité.
Amos Mbayo est défenseur d’une rencontre de clarification avant les élections telle que demandée par une bonne partie de présidents des fédérations nationales alors qu’Alain Badiashile est le chef de file des partisans de l’organisation stricte, et sans autre forme de procès, de l’Assemblée générale élective après l’Assemblée générale-bilan du 26 novembre dernier.
Apparemment donc, même la médiation de Constant Omari Selemani, le président de la Fédération congolaise de football association, qui avait proposé une réunion informelle à la place d’une Assemblée générale extraordinaire après l’Assemblée générale ordinaire (AGO) n’a pas été suivie.
Les organisateurs de cette assise tablent sur l’article 21 des Statuts du Comité olympique congolais. Celui-ci dit : « Chaque fois que les circonstances l’exigent, l’Assemblée générale peut être convoquée en session extraordinaire à l’initiative soit du comité exécutif, soit à la demande de deux tiers des membres effectifs. Auquel cas, le président et le secrétaire du C.O.C.
doivent impérativement convoquer la session extraordinaire dans les 15 jours qui suivent la réception de la demande. Dépassé ce délai, le comité exécutif se saisit d’office du dossier et convoque l’Assemblée générale dans les 15 jours ».
Seulement, il n’est pas besoin d’être prophète pour dire que l’aile Badiashile du mouvement olympique et sportif congolais ne se laissera pas faire. Elle qui n’a justement pas reconnu la régularité de certains signataires du côté des présidents frondeurs autant que le statut de membre de quelques autres associations et regroupements sportifs de la place engagés dans cette crise. De là à dire qu’on n’est pas encore sorti de l’auberge, le pas est vite franchi.
Par JC Lomboto