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Crise politique en RDC : Les Evêques anglicans accusent les politiciens congolais

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Crise politique en RDC : Les Evêques anglicans accusent les politiciens congolais

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C’est à l’issu de la 34è session ordinaire  tenue le mardi 11 avril 2017 à Kindu dans la province du Maniema que les évêques anglicans ont pointé du doigt les politiques congolais d’être à la base de la crise politique qui sévit actuellement en RDC.  Ils ont à cette occasion demandé à ces derniers  de «libérer la RDC qu’ils ont prise en otage».

«La RDC est un don précieux de Dieu à tous les Congolais, sans discrimination, que personne ne devrait en faire une propriété personnelle, privant ainsi les autres de leur droit de parole et de jouissance», a déclaré le secrétaire national du collège des évêques anglicans au Congo, Vén Anthonio Kibwela.

Ces derniers ont également plaidé pour la mise en œuvre effective de l’accord du 31 décembre dernier en vue d’organiser les élections  crédibles et indépendantes dans le délai. Entamées  le 08 décembre sous les bons offices de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), les discussions sur les questions politiques ont abouti à la signature de l’accord le 31 décembre 2016.

Celle-ci prévoit une transition qui devra aboutir aux élections avant fin 2017. Mais, l’arrangement particulier, censé permettre sa mise en œuvre, n’a jamais été adopté à cause de fausses manœuvres  des délégués des parties prenantes,  principalement ceux de la Majorité présidentielle.

 «Les évêques anglicans soutiennent l’accord du 31 décembre 2016 et sa mise en œuvre effective. Ils prient  également que les autorités puissent l’utiliser comme l’unique cadre conducteur des actions politiques devant aboutir aux élections démocratiques et crédibles», a poursuivi Vén Anthonio Kibwela.

Les évêques anglicans ont par ailleurs déploré la montée de l’insécurité dans la partie Est du pays et au centre du pays  principalement dans  le Kasaï avec le phénomène Kamwina Nsapu ainsi que la situation économique «alarmante». En dehors de cela, Il faut également une justice indépendante pour sanctionner les égarements des politiques.

Par Thony Kambila

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