Kongo Central : Vers le démarrage de la mise en œuvre du projet Inga III
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Une importante délégation d’investisseurs chinois a effectué tout dernièrement une mission de travail sur le site d’Inga situé à une soixantaine de kilomètre de la ville portuaire de Matadi, dans la province du Kongo Central, au Sud-ouest de la République Démocratique du Congo.
Cette mission d’une importance capitale a notamment permis à la délégation que, pour la circonstance, accompagnait monsieur Anselme Mbaku Nimi, ministre provincial en charge de l’Energie, représentant le Gouverneur de province empêché, de se faire une idée du site devant abriter les installations de la Centrale Inga III ; laquelle va devoir tirer son énergie, apprend-on de sources concordantes, à partir de la rivière Bundi.
20 fois plus que Inga I et 4 fois plus que Inga II
Selon les experts chinois, à la fin des travaux, cette nouvelle Centrale sera capable de produire, à elle seule, plus de 7.500 Mégawatts ; soit vingt fois plus que la Centrale Inga I et quatre fois plus que la Centrale Inga II.
Cependant, bien que la durée des travaux n’ait pas été précisée, il est toutefois à retenir que ce projet va beaucoup contribuer au développement socio-économique de la République Démocratique du Congo.
Etant donné qu’il va non seulement favoriser l’émergence de l’industrie tant nationale que locale, mais aussi et surtout donner du bonheur à la population congolaise toute entière qui, d’après Bruno Kapandji, chargé de missions du Chef de l’Etat, ne connaîtra plus de problèmes liés à l’électricité.
Pour lui, il sera mis définitivement un terme aux coupures intempestives de courant électrique et aux fameux délestages tant décriés auxquels la Société nationale d’électricité (Snel), la seule et l’unique entreprise ayant le monopole de distribution et de commercialisation de l’énergie électrique en RD. Congo, ne cesse encore de gratifier ses nombreux abonnés.
Desservir aussi les autres pays africains
Tout compte fait, avec cette phase de mise en œuvre du Projet Inga III, la RDC, somme toute, sera à même d’assister certains pays africains qui souffrent encore de l’absence de l’énergie électrique en ce 21ème siècle. Aussi, elle verra son économie être boostée sur tous les plans.
Surtout lorsqu’on sait qu’aujourd’hui les bailleurs de fonds ne peuvent rien financer sans devoir au préalable tenir compte de l’impact environnemental du milieu devant à tout prix disposer d’abord d’une bonne électricité. Contrairement, ils ne peuvent rien. Voilà ce qui est bien dit.
Par Dieudonné Muaka Dimbi