Face aux multiples intimidations et au refus du pouvoir d’appliquer l’Accord du 31 décembre 2016, RDC : l’UDPS dénonce la politique du chaos
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Exigeant par ailleurs la libération sans condition de ses membres arrêtés arbitrairement, le parti cher à Etienne Tshisekedi félicite le peuple congolais pour la réussite de la marche du 10 avril qui s’est muée en villes mortes, et promet d’autres actions pacifiques pour faire échec à la dictature
La direction politique de l’Union pour la Démocratie et le progrès Social (UDPS), parti cher au regretté Etienne Tshisekedi wa Mulumba, a tenu une réunion extraordinaire le mardi 11 avril 2017 au siège national du parti et fait l’évaluation de la marche pacifique organisée le 10 avril sur toute l’étendue du pays pour exiger l’application de l’Accord politique du 31 décembre 2016 et qui s’est muée en villes mortes sur l’ensemble du territoire national.
Le Secrétaire Général Jean-Marc Kabund a, à cette occasion et au nom de l’exécutif national du parti, félicité l’ensemble du peuple congolais pour la réussite totale de cette manifestation malgré les multiples intimidations et le déploiement démesuré des forces répressives par le pouvoir . C’est ce qu’indique un communiqué publié hier mercredi par la fille ainée de l’Opposition congolaise qui proteste par ailleurs contre ce qu’elle considère comme « la politique du chaos utilisée par M. Joseph Kabila et sa famille politique ».
Dans le document publié hier, l’UDPS exige « la libération sans condition de ses membres » arrêtés à travers le pays lors des manifestations organisées le 10 avril. Ces arrestations ont eu lieu notamment dans les villes de Kinshasa, Bukavu, Kamina, Lubumbashi et Mbuji-Mayi, comme en témoigne la liste des membres arrêtés publiée par le parti de Limete.
Pour la direction politique de l’UDPS, « la journée du 10 avril 2017 a permis au monde entier de redécouvrir le poids de la dictature kabiliste, déjà dénoncée à plusieurs reprises, comme le plus grand obstacle au processus de démocratisation du Congo, qui se traduit par son refus d’appliquer l’Accord du 31 décembre 2018, devant baliser la voie de l’élection présidentielle à la fin de l’année 2017 et le départ effectif de M. Kabila du pouvoir ».
Par DMK