Protéger la santé humaine est l’une de principales missions assignées au Service de la Quarantaine Animale et Végétale (SQAV) par l’Etat congolais. Faisant sienne cette recommandation qui ne devrait souffrir d’aucune faille, la Coordination provinciale de SQAV/Kongo Central, placée sous la direction de l’Ingénieur Mokono Toko, ne cesse de marquer les points dans ce domaine, grâce à sa vigilance sur les divers vivres frais en provenance de l’Occident.

C’est ce qui justifie l’opération de destruction et d’incinération de 5200 cartons de dos de poulets avariés extrais de deux containeurs 40 pieds. Opération menée le mercredi 22 mars 2017 par les agents dudit service aux environs de Palabala, une localité située proche des six virages et plus précisément dans le territoire de Songololo sur la nationale n° 1 comprise entre Matadi et Kinshasa, à quelques 5 Km de Matadi, capitale de la province du Kongo Central.

Le tout s’est déroulé en présence des agents d’autres services publics de la place habitués à ce genre d’opérations. Il s’agit notamment de l’Anr, la Police des frontières, la Police Nationale Congolaise, la Direction Générale des Douanes et Accises, la Coordination provinciale de l’Environnement, les Forces armées de République Démocratique du Congo, l’Office Congolais de Contrôle…etc.

D’après des sources concordantes, les deux containeurs dont il est question ont été importés du Brésil par l’entreprise  » Congo-Frais  » et, éventuellement, débarqués au Port International de Matadi par le navire MV/Göttborg respectivement le 19 Mars 2015 pour le premier et le 14 Avril de la même année pour le second. A noter qu’une semaine auparavant soit le 13 Mars dernier, deux autres containeurs des dimensions similaires contenant également chacun 2.600 cartons de dos de poulets avariés ont aussi subi le même sort.

Ces deux containeurs provenaient du Brésil et débarqués, comme les deux premiers, au Port International de Matadi mais cette fois là par les navires MV/Adama et MV/Apollo respectivement le 7 et le 18 Mai 2015. Toutes ces opérations ont été menées par la Coordination provinciale de service de la quarantaine animale et végétale, en sa qualité d’autorité sanitaire, dans le souci primordial d’assainir non seulement le port maritime international de Matadi ; mais aussi le port sec TICOM de Ledya qui, tous les deux, revêtent une importance capitale dans le développement socio-économique de la République Démocratique du Congo, en général, et de la province du Kongo Central, en particulier.

L’unique méthode maintes fois utilisée pour la destruction de ces vivres frais avariés reste l’incinération afin d’empêcher certaines personnes sans foi ni loi de les récupérer pour les commercialiser et amener ainsi la population à les consommer avec toutes les conséquences fâcheuses que cela comporte pour la santé publique.

Par Dieudonné Muaka Dimbi)