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14 détenus s’évadent du cachot du parquet de Seke-Banza !

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14 détenus s’évadent du cachot du parquet de Seke-Banza !

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 Dimanche  26 mars 2017 aux environs de 13 heures, Kinzau-Vuete, une cité située dans le territoire de Seke-Banza, à quelques 50 Kms de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central, a connu une panique généralisée, juste au moment où de nombreux chrétiens des diverses sectes religieuses de la place sortaient de leurs églises respectives. A l’origine de cette panique : l’évasion en pleine journée de quatorze détenus du cachot du Parquet secondaire de Seke-Banza.

De l’avis de plusieurs témoins contactés parmi lesquels des policiers commis à la garde dudit cachot, la précarité des conditions carcérales des détenus a été à la base de cette situation à la fois inquiétante et déplorable. Selon eux, cela fait près de deux semaines depuis que les détenus de cet unique centre pénitencier de la place, 28 au total, ont vu jaillir de leur robinet les dernières gouttes d’eau. Et en dépit de leurs cris de détresse, aucune autorité politico-administrative locale n’a pu leur venir en aide.   Ne pouvant plus  supporter ces mauvaises conditions, les prisonniers ont résolu de casser la porte en bois devenue vétuste de la cellule avant de s’évaporer dans la nature.

La plupart de ces évadés étaient arrêtés soit pour vols qualifiés ou encore pour viols sur mineures,  infractions présentement en vogue dans cette contrée de la province du Kongo Central et pour lesquelles des efforts sont en train d’être fournis par le gouvernement provincial en vue de leur anéantissement.

L’évasion de ces 14 détenus constitue donc un danger permanent non seulement pour les habitants de Kinzau-Vuete mais aussi pour ceux  des environs. Il est donc impérieux que la police nationale, en collaboration avec d’autres services de sécurité du territoire de Seke-Banza, lance l’opération  » chasse à l’homme  » pour retrouver les 14 fugitifs qui se cacheraient encore dans la forêt du Mayombe et qui sont capables d’écumer la paix de l’ensemble de ce territoire.

Par Dieudonné Muaka Dimbi)

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