Selon le président national de l’ASADHO : En nommant Tshibala, J. Kabila choisit la confrontation
Partager
Le président national de l’Association Africaine de Défense des droits de l’Homme (ASADHO), Me Jean–Claude Katende accuse le chef de l’Etat, Joseph Kabila, d’opter pour la confrontation en nommant Bruno Tshibala comme Premier ministre en violation de la Constitution et de l’Accord du 31 Décembre 2016.
En choisissant de violer respectivement la loi fondamentale et l’Accord politique, le président a choisi la voie du bras de fer avec l’opposition et le peuple congolais, a insisté Me Katende. Pour lui, la nomination de Bruno Tshibala est une véritable preuve que l’actuel locataire du Palais de la Nation et sa majorité étaient à la base de la division au sein du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement. Il s’agit d’une voie de nature à plonger encore le pays dans un chaos indescriptible.
Selon le président de l’ASADHO, la stratégie du débauchage politique trouve toujours des solutions provisoires, mais pas définitives. Nommé dans ces conditions de débauchage, quel poids politique Tshibala peut-il avoir face au président de la République pour faire avancer le dossier des élections et autres dans un esprit d’indépendance et de collaboration?, s’interroge–t-il.
A en croire J.C Katende, le vrai problème du Congo, ce n’est pas la majorité présidentielle mais c’est le président Kabila. Cet avocat défenseur des droits de l’homme constate que la Majorité présidentielle est prise aussi en otage par le même président. Mais il considère les sociétaires de la MP comme des hommes et des femmes sans courage dont les membres du G7 avaient fait preuve à un moment donné de l’histoire.
Par Godé Kalonji