Des vagues de contestations ne cessent de tomber après l’ordonnance du 7 avril dernier nommant l’ex UDPS Bruno Tshibala au poste de Premier ministre, à la suite des discussions du Centre interdiocésain.Dans le même ordre, le vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, dit avoir pris acte de la nomination de Bruno Tshibala à la primature qui, d’après lui s’écarte de la lettre et de l’esprit de l’accord de la Saint-Sylvestre.

«Comme l’Union européenne, la Belgique est préoccupée par le fait que les autorités de transition ne disposent pas du large soutien nécessaire», a indiqué Reynders dans une déclaration publiée le samedi 8 avril dernier.S’appuyant sur la Résolution 2348 de l’ONU, le vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères souligne la nécessité de la mise en œuvre intégrale de l’accord de la fin de l’année.

Bruno Tshibala a été nommé vendredi 7 avril dernier au poste de Premier ministre en remplacement de Samy Badibanga, à la suite des consultations entamées par le président Kabila avec la classe politique.Ces consultations rejetées par le Rassemblement dirigé par  Félix Antoine Tshisekedi et soutenues par la bande à Olenghankoy,ont été entamées après que la Conférence Episcopale Nationale du Congo(CENCO) ait mis fin à sa médiation, sans que l’arrangement particulier ne soit signé.

Par LM