Commencés depuis des années, les travaux de réhabilitation de la route de Ndjoku suscitent des remous parmi les piétons, automobilistes et autres usagers de cette artère de la voirie de la ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. Cette artère, serpentant dans la commune de Kimbanseke, part du boulevard Lumumba, à la hauteur de l’aéroport international de N’Djili, dans le quartier de Mikondo, jusqu’au quartier Buma, sur une distance d’une trentaine de kilomètres.

Elle a été goudronnée  au début de cette année 2017, sur une distance de plus ou moins 3 kilomètres à partir du boulevard Lumumba, jusqu’à l’arrêt « Cabine Mbangu », au grand dam de beaucoup d’usagers qui la longent jusqu’au quartier Buma, où était installé le président national du Parti Lumumbiste Unifié (PALU), le patriarche Antoine Gizenga. Ces derniers voudraient voir l’autorité compétente mettre tout en œuvre pour poursuivre ces travaux d’asphaltage et venir à bout du  bourbier et du sable qui rend la circulation difficile à certains endroits.

Pour éviter ces obstacles, les automobilistes sont obligés d’emprunter des voies secondaires, plus longues et plus dangereuses à cause des risques d’accident qu’elles présentent dans les multiples virages. Les usagers craignent, en effet, de voir ce chantier abandonné, à l’instar de beaucoup d’autres de la capitale congolaise. Ils invitent ainsi les pouvoirs publics à faire preuve de dépassement pour mobiliser les moyens nécessaires, afin de parachever ces travaux.

Par Marcel Tshishiku