Comité Olympique Congolais : La trêve avant la réunion de clarification
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La tempête s’est un petit peu calmée au sein du mouvement olympique et sportif national après la suspension des travaux de la commission électorale lors de réunion du comité exécutif sortant du Comité olympique congolais. En attendant le retour au pays de Marcel Amos Mbayo, son président, et de Constant Omari Selemani, le numéro un de la Fédération congolaise de football association.
Ce dernier est l’homme de la troisième voie. Celui qui, devant les partisans du respect rigoureux des statuts du C.O.C, ainsi que de l’organisation des élections sans autres formes de procès et les défenseurs de la tenue d’une assemblée extraordinaire de clarification avant le verdict des urnes, a proposé une réunion informelle où les animateurs du pouvoir sortant tendront l’oreille aux revendications des sociétaires.
Un calme bien apparent. Puisque chaque partie continue de camper sur ses positions. D’une part, on estime que la suspension des travaux de la commission ad hoc n’empêche en rien la continuation du processus électoral dans le respect des règles qui dirigent le Comité olympique congolais.
De l’autre, on se cramponne dans la volonté de tenir mordicus cette assemblée générale extraordinaire pour lever les points d’ombre non éclairés lors de l’assemblée générale du 26 novembre dernier. Cependant, la réalité du terrain voudrait que chacun mette un peu d’eau dans son vin afin d’éviter à la fédération des fédérations de la RDC la risée de la communauté olympique internationale.
Attention, on triche !
Il sied cependant de fustiger certaines manœuvres constatées dans le processus de désignation des membres de fédérations et autres groupements sportifs à la prochaine assemblée extraordinaire et élective qui finira par se tenir. Des individus non membres des comités de ses associations sportives nationales se retrouvent délégués à base des documents bien discutables.
Ces pratiques sont constatées dans les fédérations des sports équestres et automobiles. Du côté de l’Association des journalistes sportifs de la République démocratique du Congo où le problème de bicéphalisme n’avait jamais trouvé des solutions acceptées de toutes les parties, on semble ne pas savoir avec quelle partie traiter lors de la prochaine AGEE. Ni qui est habilité à désigner les représentants de journalistes des sports à cette assise.
Si cette situation persiste, quelques fédérations et organismes nationaux partenaires à part entière de la famille olympique nationale verront leurs sièges aux prochaines élections du C.O.C rester inoccupés. Qu’on se le dise.
Par JC Lomboto