Type de recherche

La communauté internationale appelée à rétablir l’Etat de droit en RDC

Internationale La Tempête des Tropiques POLITIQUE

La communauté internationale appelée à rétablir l’Etat de droit en RDC

Partager

La Société Civile Forces Vives de la République Démocratique du Congo (SCFV) a appelé, dans une déclaration remise hier mardi 28 mars à la presse, la communauté internationale à promouvoir le respect d’un Etat de droit et le respect des institutions établies en RD Congo ; à s’abstenir de toute sorte de manipulations internes par acte, geste ou parole susceptibles de perturber l’ordre public.

Elle a également demandé au président de la République de prendre ses responsabilités régaliennes, qui lui sont reconnues par la Constitution et les lois de la République d’une part, et de ne pas laisser ces lois violées sous prétexte d’application des Arrangements Particuliers de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) et de ne pas permettre qu’un groupe de politiciens prenne le pays en otage.

A la CENCO, la SCFV de la RDC demande de demeurer la véritable église au milieu du village, de s’abstenir de se comporter comme appendice du Rassemblement ou comme si elle avait un intérêt dans l’Accord du 31 décembre 2016, de se remettre en véritable médiateur afin d’éviter au pays de tomber dans un désordre imprescriptible. Enfin, à sa propre représentation au Dialogue de la CENCO, la SCFV de la RDC demande de s’abstenir de signer avant d’avoir la position plus concertée de toutes ses 26 coordinations provinciales constituant sa base.

Avant de formuler ces recommandations, la SCFV de la RDC a rappelé que la mission de bons offices que le Président de la République a confiée à la CENCO visait à ramener les non signataires de l’Accord du camp Tshatshi à s’inscrire dans la dynamique de ces négociations et à prendre en compte leurs revendications conformément à l’article 24 de l’Accord de l’Union Africaine (UA). De son avis, la CENCO est allée au-delà de sa mission, en renvoyant en seconde position les questions électorales et en plaçant le partage du gâteau comme objectif principal.

Ainsi, la SCFV reproche à la communauté internationale, à l’ONU, à l’Union Africaine et à la Conférence Internationale de la Région des Grands Lacs(CIRGL) de rejeter l’Accord signé sous les auspices du médiateur de l’UA qui, d’après elle, a fixé avec précision la date des scrutins présidentiel, législatif, provincial et local. Elle juge l’Accord de la CENCO  irréaliste car il se limite à dire que les scrutins seront organisés en décembre 2017.

La SCFV de la RDC est composée de coordinations de la Société Civile, de la Dynamique des Femmes et de la Dynamique des Jeunes des 26 provinces de la RDC.

Par Marcel Tshishiku

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *