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Eddie Murphy préparerait une suite au film  » Un Prince à New York « 

Cinéma CULTURE & MEDIA La Tempête des Tropiques

Eddie Murphy préparerait une suite au film  » Un Prince à New York « 

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Depuis quelques temps Hollywood bruisse de la rumeur d’une préparation de la suite du film culte  » Un Prince à New York « . Tout est parti d’un tweet du compte d’Eddie Murphy montrant une photo du premier film avec la mention  » Une suite à Un Prince à New York? « . Si depuis il a été effacé et  le compte twitter de l’acteur a été désactivé, il n’en faut pas plus pour les fans s’intéressent à cette nouvelle.

D’autant plus que cette a été appuyée par des sources venant de l’entourage professionnel de Murphy, laissant entendre que l’acteur travaille à une suite du long-métrage. Selon certaines sources, il semble que c’est l’équipe qui s’occupe des réseaux sociaux du comédien qui aurait laissé fuité l’info trop tôt,  Eddie Murphy ne tweetant  pas personnellement.

Un prince de 21 ans

Interrogée par TMZ, le site étasunien destiné aux stars, l’actrice Vanessa Bell Calloway (Princesse Imani Izzi) semblait partante pour reprendre son rôle :  » J’y ai pensé. Je ne sais pas si c’est vrai, je n’ai pas parlé à Eddie depuis des années mais j’espère que c’est vrai. Ce serait une suite parfaite  » a notamment déclaré celle qui avait incarné, au début du film une parfaite  » potiche « , élevée uniquement pour plaire à son prince.

Intitulé en anglais « Coming to America « , l’opus racontait l’histoire d’Akeem(Eddie Murphy). A 21 ans, le prince du royaume africain de Zamunda S’ennuie. Il a tout eu, entouré de courtisanes et de serviteurs empressés à satisfaire ses moindres désirs. Pour comble de malheur, ses parents, le roi Jaffe Joffer (James Earl Jones) et la reine Aoleon (Madge Sinclair) lui choisissent une épouse belle et soumise mais plutôt sotte.

Akeem n’en peut pas. Il décide de chercher une femme intelligente et bien entendu belle, par ses propres moyens. C’est ainsi qu’il part aux Etats-Unis avec son fidèle comparse Semmi (Arsenio Hall) à la poursuite d’une reine dans le quartier pittoresque  de New York, le Queens.

Il rencontre la charmante Lisa McDowell (Shari Headley) fille de Cleo (John Amos) l’autoritaire propriétaire d’un fast-food. Mais elle est déjà fiancée à l’orgueilleux Darryl Jenks  (Eriq La Salle). Les choses se compliquent encore quand la petite sœur de Lisa, l’impertinente Patricia (Allison Dean), tombe amoureuse de lui.

Le film, réalisé par John Landis, le même qui a dirigé le clip  » Thriller  » de Michael Jackson, est sorti en salle aux     USA  le 29 juin 1988. Avec un budget de 28 millions de dollars,il a été largement bénéficiaire.

Cette comédie a permis à certains acteurs d’y faire une apparition comme Samuel L. Jackson (en brackeur), Cuba Gooding Jr. (un jeune homme qui se fait couper les cheveux) et Donna Summer (une femme dans une boite de nuit). Quant à Murphy et Hall, ils s’en sont donné à cœur joie en interprétant pas moins de quatre personnages différents chacun.

Multiples clins d’œil

Clin d’œil à une précédente comédie d’Eddie Murphy,  les deux clochards auxquels le prince Akeem donne de l’argent sont interprétés par Ralph Bellamy (17 juin 1904-29 novembre 1991)et Don Ameche(31 mai 1908-6 décembre 1993), qui reprennent leur rôle des frères Randolph  et Mortimer Duke d’  » Un fauteuil pour deux « (1983), également réalisé par John Landis, qui a révélé Murphy au public.

Dans le film toujours les coiffeurs appellent le prince Akeem  » Kunta Kinte « , référence au livre  » Racines « . Dans la mini-série  » Racines « , qui en est tirée, John Amos (le père de Lisa) interprétait Kunta Kinte adulte, Madge Sinclair (28 avril 1938-20 décembre 1995), (la reine Aoleon) celui de la femme de Kunta Kinte, tandis que James Earl Jones (le roi Jaffe Joffer) interprétait Alex Haley Jr. dans  » Racines : La Nouvelle Génération « .

Quant à Zamunda, le nom du royaume  africain fictif dont sont issus les personnages, il provient d’une réplique de l’acteur Richard Pryor, (1er décembre 1940-10 décembre 2005) , un des modèles d’Eddie Murphy, qui faisait lui-même référence à une tribu africaine fictive.

Par Yves Mitondo

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