Franc Congolais : les grosses coupures acceptées par les uns, rejetées par les autres
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Contrefaits par un réseau maffieux, tombé dans les filets de la police, les coupures à valeur faciale élevée de 5000, 10 000 et 20 000 FC sont à ce jour acceptées par les uns, mais continuent d’être refusées par les autres. Pourtant, la Banque Centrale du Congo a mené toute une compagne pour aider la population à détecter les faux billets, dont la plupart ont déjà été incinérés.
Si au centre-ville et dans d’autres communes ces billets ne posent plus de problème dans les transactions, cela n’est pas le cas à la cité, où plusieurs vieilles vendeuses, voire des taximen, les évitent à tout prix. « Nous n’acceptons pas ces gros billets car nous ne savons pas détecter le vrai du faux », explique une vendeuse de pains à Lemba/Salongo.
Dans le même coin, un taximan explique qu’il peut accepter ces grosses coupures à son niveau, mais le problème est qu’il a du mal à les utiliser à son tour. Ainsi, « pour éviter ce désagrément, je préfère de petites coupures », insiste-t-il.
La confusion est donc totale. Une bonne campagne doit être lancée pour amener la population à ne plus éviter les coupures à valeur faciale élevée. Car, les mauvais billets sont récupérés petit-à-petit par la BCC, pour les écarter définitivement en les incinérant.
Par Deborah Baningela (Stagiaire/IFASIC)