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Ce vendredi en terre française, Accord : Mgr Utembi rappelle les priorités de la CENCO

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Ce vendredi en terre française, Accord : Mgr Utembi rappelle les priorités de la CENCO

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L’enlisement des discussions du centre interdiocésain sur la présidence du CNSA dénoncé

Mgr Marcel Utembi Tapa, président de la conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) sera ce vendredi 24 Mars 2017 en Français plus précisément à Paris où il sera reçu en audience au Ministère français des Affaires Etrangères et du développement international, Jean-Marc Ayrault, a noté un communiqué de l’Ambassade de France en RDC.

Il fait cette escale parisienne en provenance de New-York où il a  pris part à une session ordinaire du Conseil de sécurité  sur la situation en RDC suite à l’impasse politique observée après la signature de l’Accord du 31 décembre 2016.

Selon l’ambassade de France en RDC , les discussions entre  Mgr Marcel Utembi Tapa et Jean-Marc Ayrault vont tourner  autour de  l’impasse politique découlant de la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre, la situation sécuritaire et la question des droits de l’Homme en RDC  dominée par la présence des fosses communes découvertes au Kasaï.

La position de Paris  est connue depuis la signature de l’Accord du 31 décembre 2016. Avec cette rencontre, Jean-Marc Ayrault réaffirmera le soutien de la France à l’action de la conférence épiscopale Nationale du Congo en vue de la mise en œuvre de l’Accord politique du 31 décembre 2016, qui doit donner au pays un gouvernement de transition et permettre la tenue des élections avant fin 2017 », précise le communiqué de l’Ambassade de France en RDC.

Membre permanant du Conseil de sécurité des Nations Unies, la France commandite  plusieurs  résolutions  qui sont prises par l’ONU sur la Monusco. Même au sein de l’Union Européenne, la voix de la France est toujours plus suivie et écoutée. Les grands dictateurs africains comme Kadhafi  ont été chassés au pouvoir par la complicité de Paris. Donc, l’Hexagone a une voix qui compte dans le concert des nations.

Tous responsables du blocage

Du haut de la tribune du Conseil de sécurité des Nations Unies, Mgr Marcel Utembi, a fait un état des lieux sur la  crise politique et la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo.  Le prélat catholique a accusé la classe politique d’être à la base de la prolongation de l’impasse politique à travers des manœuvres de blocage de l’Accord du 31 décembre 2016 et de l’Arrangement Particulier qui devrait sous-tendre sa mise en œuvre.

Il a déploré le manque de volonté politique pour la mise en œuvre du compromis politique devant déboucher sur la mise en place d’un gouvernement de transition devant conduire aux élections, en priorité présidentielle, législatives, nationales et provinciales, avant la fin de cette année.

Face au blocage, Mgr Marcel Utembi Tapa a exhorté la Communauté internationale, à travers le Conseil de Sécurité des Nations Unies, à maintenir et accentuer les pressions sur les acteurs politiques, toutes tendances confondues, afin de les contraindre à lever rapidement leurs divergences.

S’agissant de la situation sécuritaire, Mgr Utembi a exprimé son inquiétude face à la généralisation des foyers d’insécurité à travers le territoire congolais, avec comme épicentre, l’espace du Grand Kasaï. Il a plaidé pour le prolongement du mandat de la MONUSCO et le renforcement de moyens d’intervention sur le terrain en vue de sécuriser réellement  les populations civiles.

Enlisement des discussions au centre interdiocésain

Au centre interdiocésain de Kinshasa où se déroulent les discussions  entre la MP, l’opposition et la société civile au sujet des arrangements particuliers, les négociations s’enlisent.

Me Georges Kapiamba, membre de la société civile et coordonnateur de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ)  a dénoncé « l’enlisement dans les discussions sur l’arrangement particulier » après la remise en cause par certaines parties prenantes de la disposition relative à la présidence du CNSA.

Il a qualifié d’inadmissible et d’anormal le revirement de ceux qui réclament un nouveau consensus après le décès d’Etienne Tshisekedi.

Par Godé Kalonji

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