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La chanteuse Coely à la conquête du monde

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La chanteuse Coely à la conquête du monde

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En attendant, l’artiste belge d’origine congolaise s’est vue refuser l’accès au territoire étasunien, ne pouvant ainsi pas  participer  au Festival de musique SXSW à Austin, au Texas

La jeune chanteuse belge d’origine congolaise Coely est interdite d’accès aux Etats-Unis. C’est ce dont elle s’est aperçue, après  être la seule du groupe qui l’accompagne à ne pas avoir reçu l’autorisation de monter à bord de l’avion de Copenhague vers Austin, au Texas. Elle devait participer  au Festival de musique SXSW.

Pourtant, la jeune femme dispose d’un passeport en ordre et de documents Esta validés. L’artiste de  R&B et de rap est pourtant bourrée de talent. En novembre 2014, son énergie séduisait déjà le public de la salle parisienne La Bellevilloise.

Chorale kimbanguiste

Née à Anvers le 5 janvier 1994 dans une famille d’origine congolaise, la petite Coely Mbueno  écoute  les stars congolaises comme M’Bilia Bel, Papa Wemba et Werrason, ou américaines telles Luther Vandross, Mariah Carey, Fat Joe ou Eve. Une seule ombre au tbleau de cette enfance sans histoire, le divorce de ses parents. Elle s’est constituée une autre famille avec son entourage professionnel.

Fan de fitness et de mode, la jeune femme peut s’exprimer en néerlandais, français, anglais et lingala. Parmi ses supporters, le capitaine de l’équipe belge de football, autre belge d’origine congolaise, Vincent Kompany. Elle dispose d’ailleurs de sa numérotation abrégée. Pour elle la musique a commencé très tôt, vers 14 ans, à l’église kimbanguiste, dont sa mère dirigeait la chorale. À la même époque, Coely  suit les programmes de  MTV, la chaine musicale, où l’ado voit les clips hip-hop américains.

« C’était le devil ! » commente-t-elle en riant « J’ai commencé à imiter ce que je voyais ; je trouvais ça cool. De fil en aiguille, mon anglais s’est amélioré. »

Une carrière à la Stromae

C’est presque sur un malentendu que sa carrière de MC a commencé. Elle reconnait d’ailleurs que le rap n’était pas du tout son truc. Signée par le label Beatville en septembre 2012, elle et ses mentors ont dû convaincre sa mère qu’elle pouvait de sa passion de manière professionnelle.  Ayant à peine terminé ses études secondaires, Coely fait l’ouverture du prestigieux festival belge Couleur Café en juin 2013.

Celle qui se dit encore très attachée à sa mère et voudrait  la rendre encore plus fière « en se mariant selon la tradition congolaise »,  rêve d’une trajectoire à la Selah Sue ou à la Stromae, ses compatriotes à la stature internationale.

Par Yves Mitondo

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