Evidence du report des élections après le 25 mars

Les présidents des fédérations sportives nationales ont finalement accepté de dialoguer avec le comité exécutif sortant du Comité olympique congolais en vue de préparer une assemblée générale extraordinaire et élective apaisée.

C’est cette option qu’ont retenue les numéros 1 des entités gérant les différentes disciplines réunis mardi en la salle des conférences de la Fédération congolaise de football association sous la présidence du Général Jean de Dieu Oleko de la Fédération congolaise de natation. En présence, pour la première fois depuis le début de cette crise, de Constant Omari Selemani de la FECOFA.

Cette optique demande naturellement le report des élections qui, initialement, devaient se tenir le samedi prochain au terme d’un processus électoral entamé depuis le début de ce mois. Et dont la phase de la campagne électorale était censée démarrer le lundi 20 mars après la publication de la liste définitive des candidats retenus.

Ce dernier s’est adressé à la presse à l’issue de cette concertation, la troisième de la série. Une réunion qui a bénéficié de la sagesse du Général-Major Oleko et de l’expertise des institutions internationales de Constant Omari. Ce dernier a été le porte-parole de ses collègues au sortir de la salle des conférences de la fédération congolaise  de football.

« Nous avons passé en revue la situation qui prévaut au sein du Comité olympique congolais, surtout à la veille des échéances électorales », a-t-il confié aux hommes et femmes  des médias. « Après échanges et contact avec le secrétaire général et le président du C.O.C., nous avons obtenu que les élections prévues initialement le 25 mars soient retardées pour permettre à ce qu’il y ait une réunion entre les fédérations et le Comité olympique congolais afin de déblayer la situation , dégager un consensus autour d’un bon calendrier électoral pour aller aux élections d’une manière apaisée ».

Un grand pas en avant

Le porte-parole circonstanciel des présidents des fédérations sportives congolaises a reconnu une avancée notable dans la situation de crise au sein du mouvement sportif de la République démocratique du Congo : « Toute entreprise humaine est appelée à évoluer.

Après échange, nous avons estimé qu’il fallait une séance de travail que d’appeler une assemblée générale extraordinaire qui a une autre connotation juridique ». Certainement que la date de cette concertation sera donnée dans les heures qui suivent.

Par JC Lomboto