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Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale : Kinshasa en mal de consommation de l’énergie électrique

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Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale : Kinshasa en mal de consommation de l’énergie électrique

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C’est aujourd’hui, mardi 21 mars, que le monde entier célèbre, comme à l’accoutumée, la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale sous le thème :  » Le profilage racial et l’incitation à la haine, dans le contexte de migrations « .

Selon les Nations Unies, le droit à l’égalité et à la non-discrimination sont des piliers des droits de l’homme. Cependant dans plusieurs régions du monde l’on déplore encore des pratiques discriminatoires entre autres le profilage basé sur l’origine raciale, l’ethnie, l’appartenance religieuse ou la nationalité, ainsi que l’incitation à la haine.

Cette année, une attention particulière est accordée aux réfugiés et aux migrants qui, en fait, subissent au quotidien des différentes formes de discrimination raciale. Point n’est besoin de rappeler qu’avec l’afflux migratoire constaté ces derniers temps à travers le monde, le thème choisit par l’Organisation des Nations Unies (ONU) doit amener l’humanité à pouvoir œuvrer pour le respect des droits des personnes en déplacement.

 Pour l’ONU le profilage racial et l’incitation à la haine visent ces deux catégories de la couche sociale.

En se référant au récemment rapport du Rapporteur spécial, Mutuma Ruteere sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée, il est notamment dénoncé le profilage racial et ethnique qui consiste  » pour les forces de l’ordre, les services de sécurité et la police des frontières, à soumettre des personnes à des fouilles poussées, des contrôles d’identité et des enquêtes, ou à déterminer leur implication dans une activité criminelle, en tenant compte de leur race, de leur couleur de peau, de leur ascendance ou de leur origine nationale ou ethnique, est un problème chronique et généralisé dans le domaine du maintien de l’ordre.

Le recours à cette pratique est souvent lié aux politiques de sécurité nationale et d’immigration. Le profilage racial et ethnique accentue souvent la discrimination que certains subissent déjà à cause de leur origine ethnique ou de leur appartenance à une minorité, et demeure, pour différents groupes raciaux, ethniques et religieux un peu partout dans le monde, un obstacle sérieux à la jouissance de leurs droits « .

Des mesures initiées  

Dans l’objectif de protéger les réfugiés et les migrants, la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants fut adoptée en septembre 2016. Les États Membres des Nations Unies avaient farouchement condamné les manifestations et actes de racisme, de discrimination raciale et de xénophobie visant les réfugiés et les migrants et l’intolérance qui y est associée. Ils ont, par la même occasion, arrêté une série de mesures pour combattre ces attitudes et comportements, particulièrement les crimes motivés par la haine, l’incitation à la haine et la violence raciale.

En outre, à l’occasion du Sommet pour les réfugiés et les migrants organisé en septembre de l’année passé, l’ONU a lancé la campagne  » Ensemble  « . Une autre résolution pour promouvoir le respect, la sécurité et la dignité pour les réfugiés et les migrants.

Cette initiative mondiale conduite par le Secrétaire général en partenariat avec les Etats membres, la société civile et des entités du secteur privé, a pour finalité d’apporter de changement dans les perceptions et attitudes négatives à l’égard des réfugiés et des migrants.

Par Tantia Sakata

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