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Au cours d’une conférence de presse tenue hier à Kinshasa, Constant Omari : « La démission d’Ibenge n’est pas encore à l’ordre du jour »

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Au cours d’une conférence de presse tenue hier à Kinshasa, Constant Omari : « La démission d’Ibenge n’est pas encore à l’ordre du jour »

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Cédric Bakambu reconsidère  sa position

« La démission de l’entraîneur Jean-Florent Ibenge  n’est pas encore à l’ordre du jour. Il est en contrat jusqu’en 2018. La FECOFA souhaite le garder parce qu’il y a du travail à faire. Seulement, le pays doit être à mesure d’honorer les membres du staff technique ».

Ces propos sont de Constant Omari Selemani, le président de la Fédération Congolaise de Football. Il les a tenus hier lundi, au cours de la conférence de presse organisée au siège de l’instance nationale de gestion du ballon-rond. Il répondait à une question sur  les déclarations faites à Dakar par le technicien de ne pas renouveler son contrat avec les Léopards après l’expiration de celui-ci.

Pour Omari Selemani, la Coupe d’Afrique des nations n’était pas l’objectif de l’équipe nationale, mais il entrait plutôt dans le processus de marche vers la qualification à la prochaine Coupe du monde prévue en Russie. Les Léopards se sont bien comportés à ce rendez-vous, puisque débarqués à l’étape des quarts de finale par le Ghana, qui n’est pas n’importe quelle équipe. La RDC ayant payée chère deux erreurs commises contre des adversaires de la trempe des Black Stars.

Concernant  Cédric Bakambu, le joueur congolais évoluant dans le rang de la formation espagnole de Villaréal, qui a pris congé d’avec la Nationale après la CAN gabonaise, le numéro 1 du football congolais  a déclaré qu’il avait reconsidéré sa décision après l’entretien qu’il avait eu avec lui. Il reste de formaliser quelques modalités de son retour dans le groupe.

Au cours de ce premier face-à-face avec les femmes et hommes des médias depuis la dernière phase finale de la Coupe d’Afrique, Gabon’2016,  Constant Omari a fait  le tour d’horizon de la situation de la discipline au pays, au gré des questions lui posées.

De l’élimination précoce de l’équipe nationale senior à la CAN, qui a été la  conséquence de certaines erreurs décelées dans  l’utilisation de la pléthore de bons éléments dont disposent les Fauves, à celle des trois clubs congolais dans les compétitions africaines, provoquées par des décisions catastrophiques  suspendant le championnat de la Ligue Nationale de Football.

Il a demandé de savoir faire la part des choses entre la politique et le sport. Les statuts de la fédération, l’arbitrage, le sponsoring, le championnat de la Ligue Nationale de football et le centre Kurara Mpova n’ont pas échappé aux débats.

Sur la chute du président Issa Hayatou  le jeudi dernier au cours des élections tenues à Addis–Abeba,  le président de la FECOFA a parlé de séisme au niveau africain, qui n’était qu’un mouvement dans un ensemble de changements amorcés dans le managering du football mondial.

Après la Fédération Internationale de Football Association, les Amériques et l’Europe, la vague avait atteint l’Afrique. Il a néanmoins reconnu l’œuvre accomplie par  le Camerounais sur le continent. D’autres départs assez importants avaient aussi été remarqués au sein du comité exécutif de la CAF.

Reconduit en qualité de l’un des représentants de la Confédération  Africaine de Football à l’exécutif de la FIFA, Constant Omari Selemani reprend l’avion ce mardi pour la ville du Caire, afin d’assister à  l’installation du nouveau pouvoir de la Confédération Africaine de Football.

Par JC Lomboto

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