Cinq jours après l’enlèvement de deux experts des Nations Unies au Kasaï central : La MONUSCO et les forces de sécurité congolaises à pied d’œuvre
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Le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en RDC et Chef de la MONUSCO, Mamane Sambo Sidiku a effectué une visite éclair le mercredi dernier à Kananga, chef–lieu de la province du Kasaï central pour s’enquérir de l’opérationnalité des casques bleus récemment déployés dans cette partie du pays. Cette visite est intervenue quatre jours après l’enlèvement de deux experts des Nations Unies.
En effet, ces deux membres du Groupe d’experts sur la République Démocratique du Congo rattaché au comité du Conseil de Sécurité créé par la résolution 1533 de 2004 sont portés disparus depuis le dimanche dernier sur l’axe Bukonde-Tshimbulu dans le Kasaï Central.
Depuis, les Nations Unies, y compris la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), font tout ce qui est possible pour localiser les experts.
Lors de sa visite à Kananga, le chef de la MONUSCO a exprimé toute sa peine après l’enlèvement de deux officiels des Nations Unies. Il a promis des conséquences lourdes en cas d’atteinte à l’intégrité physique des fonctionnaires des Nations Unies.
« Si un malheur arrivait à nos deux officiels, il y aura des conséquences sérieuses, alors très sérieuses », a déclaré le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC à Radio Okapi après son déplacement dans le Kasaï Central.
Pour l’heure, les forces de sécurité congolaises et celles de l’ONU sont à pied d’œuvre pour tenter de les retrouver.
Sur son compte Twiter, le remplaçant de Martin Klober a expliqué l’objet de sa visite éclair au Kasaï central.
« J’ai eu des échanges avec les responsables de la force sur la situation précaire qui prévaut dans cette zone », dit-il.
Par Godé Kalonji