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61ème session de la Commission de la condition de la femme : Faire le point sur les réalités vécues par les femmes du monde entier au centre des débats

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61ème session de la Commission de la condition de la femme : Faire le point sur les réalités vécues par les femmes du monde entier au centre des débats

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La 61ème session de la Commission de la condition de la femme se tient depuis aujourd’hui mercredi 15 mars  au siège des Nations Unies à New York.  Pendant près de deux semaines, ces assises réuniront les membres de la Commission, les représentants et représentantes d’organisations de la société civile et d’entités de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

L’objectif primordial est de pouvoir faire le point sur les  réalités vécues par les femmes du monde entier. Il sera également question d’examiner les écarts à combler dans la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing de 1995. En plus, ceux qui prennent part à cette session auront à proposer des mesures pour accélérer les progrès.

« Dans un monde dominé par les hommes, l’autonomisation des femmes doit être une première priorité », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres. Ainsi, ce dernier ainsi que les différents participants pensent qu’il y a nécessité afin de renverser les obstacles à l’égalité hommes-femmes, de s’appuyer sur le potentiel des femmes, notamment sur le plan économique. Question d’assurer la réalisation de tous les aspects du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

De son côté, la Secrétaire générale adjointe et Directrice exécutive chargée d’ONU-Femmes, Mme Phumzile Mlambo-Ngcuka, a demandé une action rapide et décisive au monde du travail étant donné que l’autonomisation économique des femmes n’avance pas au rythme souhaité. Un des objectifs poursuivis, selon les Nations Unies, est de réduire les écarts de salaire entre sexes car, actuellement, la différence de salaire est de 23% à l’échelle mondiale.

En prenant l’exemple de la Suisse, il a été signifié que les femmes ont un salaire inférieur à celui des hommes, à savoir 18,1%, tandis que l’écart est de 15% en Lituanie. Cependant, les données sont rares dans les pays en développement.

Notons que les travaux de la Commission seront focalisés sur les femmes « laissées pour compte », notamment les jeunes, les refugiées, les migrantes, les femmes qui n’ont pas droit à la santé sexuelle et reproductive, ainsi que les femmes faisant face à la discrimination à cause de leur orientation sexuelle, handicap, âge, race ou appartenance à une communauté autochtone. A cela s’ajoute les femmes travaillant dans le secteur informel dominé largement par les femmes.

Une autre catégorie de femme vulnérable aux inégalités attire toute l’attention de la Commission.  Ce sont les femmes qui exercent un travail à domicile non rémunéré et qui, de ce fait, n’ont pas accès à d’autres opportunités.  Des appels ont dès lors été lancés pour que le travail domestique soit valorisé.  Plaidant en ce sens, Mme Mlambo-Ngcuka a indiqué que si seulement sept pays investissaient 2% de leur produit intérieur brut (PIB) dans le secteur des soins en milieu de vie, ils pourraient créer un total de 21 millions d’emplois.

Par TSM

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