La Section de l’Information Publique de la MONUSCO Lubumbashi a récemment échangé avec près de 300 élèves d’une école située au quartier Tabac Congo, dans la périphérie de la ville de Lubumbashi, sur le mandat de la MONUSCO, notamment  dans la protection des femmes et des enfants dans en RDC. C’était dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la Femme.

La responsable de l’information Publique MONUSCO a édifié les élèves sur l’essence même de la journée du 8 mars. Elle évoqué les luttes que les femmes ont menées à travers les âges pour revendiquer leurs droits et participer au développement de leurs pays.

Apres un bref état des lieux de la condition de la femme en République Démocratique du Congo, marquée par des avancées non négligeables, bien que beaucoup reste encore à faire, elle s’est appesantie sur le rôle de la MONUSCO dans la protection des civils, dont les femmes et les enfants.  Le travail de la Mission dans  la pacification du pays, pour la promotion  et la protection des Droits de l ’Homme a été passé en revue.

Elle aussi  évoqué  la Résolution 2277  qui fixe le mandat de la MONUSCO et par laquelle le Conseil de Sécurité des Nations Unies demande, entre autres à la MONUSCO, de tenir pleinement compte dans toutes ses activités de la question transversale que constitue la problématique hommes-femmes et d’aider le Gouvernement de la RDC à assurer la participation et la représentation des femmes à tous les niveaux, y compris dans les activités de stabilisation, la réforme du secteur de la sécurité et les programmes de désarmement, démobilisation et réintégration et le dialogue politique national et les processus électoraux, entre autres.

Invitée  par l’assistance à prodiguer quelques conseils pour  que les jeunes filles puissent jouir pleinement de leurs droits,  la chef de l’Information Publique a demandé aux élèves de s’informer sur leurs droits pour pouvoir les revendiquer lorsqu’ils  sont parfois violés ou bafoués.  Elle a invité les élèves à se consacrer à leurs études afin d’être outillées pour briguer valablement des postes de responsabilité à l’avenir.

Descente à Kasungami

Dans ce même contexte, une autre session de sensibilisation a été organisée par le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’Homme à Kasungami, à environ 6 km au sud de la ville de Lubumbashi.  Quelque 87 personnes dont 41 femmes et 23 filles ont pris part à cette session.

Plusieurs thèmes ont été discutés dans le cadre des thèmes de cette année 2017 tant au niveau national qu’international, notamment le rôle des femmes dans un environnement de travail en évolution et l’importance de l’égalité entre les hommes et les femmes pour un développement durable.

Les débats ont porté sur le droit des femmes à participer pleinement aux processus de prise de décisions publiques, au droit à l’intégrité physique des femmes et aux filles, au droit à l’éducation des filles, aux différents aspects de la loi congolaise sur la violence sexuelle, La police dans la lutte contre l’impunité pour les cas de violence sexuelle et le mandat de la Commission nationale des droits de l’homme dans la promotion des droits de la femme …

Par Godé Kalonji