Un jeune homme battu puis dépouillé par des Kuluna
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Un jeune homme d’une trentaine d’années a été dépouillé de tout ce qu’il possédait par quatre Kuluna. La scène a eu lieu déroulée dans la soirée du vendredi 10 mars dernier au quartier Matonge, dans la commune de Kalamu.
La victime répondant au nom de Trésor revenait d’une visite au quartier Kauka, où il est resté jusqu’à 20 heures à cause de la pluie. Après la précipitation, Trésor avait jugé bon de rentrer au rond point victoire, où il travaille comme esthéticien. Arrivé avenue Victoire, au quartier Matonge, non loin de la salle des fêtes Bibi Play, le pauvre jeune homme s’est retrouvé entre les griffes des inciviques munis d’armes blanches.
Voulant s’enfuir pour échapper à cette menace, Trésor est vite rattrapé par ses agresseurs, jeté au sol et roué de coups. Seul contre tous et sans aucun moyen de défense, la victime n’avait que ses larmes pour pleurer, sans que personne ne vienne à son secours. Tout en le frappant, les bandits le dépouillent de ses téléphones portables, montre, sac dans lequel se trouvaient son matériel de travail ainsi que d’une somme d’argent reçue de ses clientes du jour.
Après avoir commis leur forfait, les délinquants ont pris la poudre d’escampette le long de la rivière Kalamu, en se dirigeant vers le stade Tata Raphaël. La victime est restée allongée au sol, très affaiblie.
Après quelques minutes, Trésor se réveille et se rend au commissariat de la Police Nationale Congolaise pour porter plainte. Et là, on lui dira qu’il n’y avait pas de policiers disponibles pour enquêter.
A la question de savoir s’il peut reconnaitre ses agresseurs, Trésor a affirmé avoir retenu le visage de deux d’entre eux et pouvoir facilement les reconnaître s’il les voit. C’est la raison pour laquelle on lui a conseillé de déposer plainte contre inconnu, en attendant que ces agresseurs soient recherchés.
Il convient de noter que les vols avec violence sont très fréquents dans plusieurs quartiers de Kinshasa, où les gens se font agresser même pendant la journée sans que leurs agresseurs soient inquiétés. Et même quand ils sont arrêtés, quelques jours après on les voit circuler librement.
Dans les communes comme Kalamu, Masina, Ngaliema, Makala, Selembao, Kimbanseke et autres, la population en a assez et elle exige que les autorités de la ville redémarrent l’opération » Mbata « , qui consistait à mettre la main sur tous ces agresseurs. Dans d’autres quartiers, c’est la population elle-même qui a toujours cherché à se faire justice, en tabassant à mort ces malfaiteurs.
Par Thony Kambila