Délestages et coupures d’électricité à Kinshasa : La Snel avertit sur la baisse de la production à Inga
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Entre-temps, les voix ne cessent de s’élever pour exiger de cette société
une solution durable sur la fourniture du courant électrique
La production du courant électrique au barrage d’Inga risque de connaître encore de fortes perturbations, si le niveau des eaux du fleuve Congo continue à baisser. L’avertissement vient d’être lancé par la Snel (Société nationale d’électricité)à travers un responsable de cette société de l’Etat.
Selon cette source, l’étiage continue à se poser au niveau du fleuve Congo. Et si la tendance actuelle en pluviométrie ne s’améliore pas, la Snel sera contrainte de limiter le fonctionnement de ses machines.
«La perte de la production pourrait se situer entre 350 et 400 mégawatts, selon nos propres estimations alors que la production actuelle oscille autour de 900 mégawatts», a notamment déclaré ce responsable. Et d’ajouter, «si la tendance à la baisse des eaux persiste, la Snel perdra un peu moins de la moitié de sa production» !
L’essentiel de la production en RD Congo est réalisée par deux centrales hydroélectriques d’Inga, dans le Kongo Central. Ces centrales; Inga I et Inga II disposent de turbines de plus en plus vieillissantes.
Selon les experts, la situation pourrait s’améliorer probablement avant le mois de mai avec les grandes pluies.
Pendant ce temps, à travers la ville province de Kinshasa, les coupures d’électricité ne cessent de se répéter, alors que la fourniture du courant électrique y a toujours posé problème. C’est pourquoi des voix s’élèvent de plus en plus pour exiger de la Snel une solution durable à ce problème de précarité dans la fourniture de courant électrique.
Par LKT