OXFAM et le Réseau des femmes chrétiennes du Congo : Le débat sur la parité Homme-Femme au sein des institutions publiques a eu lieu
Partager
OXFAM et ses partenaires plaident pour la mise en application de l’institutionnalisation de la parité en RDC
Dans le cadre de la journée internationale de femme célébrée le 08 mars de chaque année, l’OXFAM/Québec, en collaboration avec le Réseau des Femmes Chrétiennes du Congo(RFCC) a organisé, avec l’appui financier d’Affaires Mondiales Canada(AMC), une conférence-débat autour du thème : « Ensemble pour la parité Homme-Femme au sein des institutions publiques électives et nominatives en RD Congo».
OXFAM/Québec est une organisation non gouvernementale(ONG) présente en République Démocratique du Congo depuis 1964. Sa vision est que les femmes et les hommes aient une plus grande capacité à faire entendre leur voix dans les lieux de décisions qui les concernent et accèdent aux ressources leur permettant d’améliorer leur qualité de vie.
L’ONG accorde beaucoup d’importance à la justice entre les femmes et les hommes, qui sont parmi les axes d’intervention du programme dans le pays. C’est la raison pour laquelle elle s’active à la promotion des droits de la femme ainsi qu’à l’égalité des chances, notamment dans le milieu du travail et les institutions publiques et privées.
Il sied de noter qu’aujourd’hui, dans de nombreux pays les moins industrialisés, les hommes ont des rôles plus visibles et mieux reconnus que les femmes. Des rapports sur le Genre révèlent qu’en grande partie, les hommes sont payés pour leur travail productif, tandis que les femmes ne le sont pas.
Dans ces sociétés, le rôle des hommes implique des travaux qui sont évalués et considérés dans les systèmes de comptabilité nationaux. D’ordinaire dans la communauté, les femmes s’occupent des travaux ménagers. Dans les processus de prise de décision, elles sont aussi moins représentées.
Face à ce stéréotype, OXFAM/Québec tire la sonnette d’alarme et invite à la réflexion. Il s’agit pas de réparer une discrimination, mais plutôt d’inviter à l’équité et d’égalité des chances dans la gestion des affaires publiques ainsi que d’impliquer d’avantage les femmes dans les instances de prise de décisions. Cependant, OXFAM/Québec en RDC juge nécessaire une législation de la parité femme et homme au sein des institutions électives et nominatives plus complète et adéquate.
Aujourd’hui, les droits, les responsabilités et les chances ne doivent plus dépendre du fait d’être né de l’un ou de l’autre. OXFAM/ Québec et ses partenaires locaux notamment RFCC disent oui à la parité, puis invitent les décideurs(exécutif, parlement et judiciaire), les élus locaux, les leaders d’opinion, les médias et les partenaires au développement sans oublier les populations à s’engager pour la mise en application de l’institutionnalisation de la parité afin de répondre à l’égalité des droits entre l’homme et la femme.
Par Thony Kambila