Devant la requête des dirigeants de fédérations sportives nationales demandant la tenue d’une assemblée générale extraordinaire de clarification, Marcel Amos Mbayo Kitengie, le président du comité exécutif sortant du Comité olympique congolais, se dit disposé à dialoguer avec les animateurs de ces  différentes entités.

Le Pasteur-Président du mouvement sportif et olympique congolais a ainsi réagi au lendemain du dépôt de cette correspondance : «  Nous sommes en démocratie. Chacun a un point de vue à émettre. Nous tenons à la paix dans le mouvement sportif.

Nous devons tous prôné l’olympisme. Je crois que nous sommes là pour bien atterrir. Nous sommes à la fin de notre mandat. J’ai fait mon temps. On a qu’à me juger sur base de mon bilan. S’il y a des gens qui apportent leurs avis, je pense que nous tiendrons compte de tout ça. Quant à ce me concerne, je tiens à la paix dans le mouvement sportif ».

Et, il assume la gestion du mandat écoulé : « Quand on est président, on assume tout. Il ne faut pas accuser les uns ou les autres. La responsabilité me revient à moi, le président. On a été à la dernière assemblée générale. Tout le rapport a été adopté. Je suis très à l’aise. Même si l’on me demandait une quelconque clarification. Je suis très à l’aise et disposé à répondre à toutes sortes de question ».

Amos Mbayo ne s’estime pas en conflit avec le secrétaire général du Comité olympique congolais. « Chacun de nous a ses ambitions, confie-t-il. Hier monsieur Badiashile était secrétaire général. S’il a envie de devenir président aujourd’hui, c’est légitime. On n’est pas des ennemis, on s’appelle. Il ne faut pas que les gens l’interprètent mal. On a été dans un même comité.

Aujourd’hui, chacun a des ambitions. On doit respecter la vision de chacun de nous. Je ne veux pas qu’on en fasse un débat sous forme de conflit. C’est aux urnes que les sociétaires vont devoir décider. Je respecterai le choix des électeurs. Mais, mon souci majeur est que l’avenir du mouvement sportif soit stable ».

Le président sortant du C.O.C déclare n’avoir pas peur des élections : «  Je n’ai jamais eu peur dans ma vie. Je sais que chaque chose a son temps. Si Dieu veut que je ne sois pas à la tête du Comité olympique congolais, je louerai le Seigneur. J’ai d’autres occupations. Mais, si le Seigneur tient à ce que je sois là, j’y serai. Je suis serein. Par rapport à mon bilan, je sais que j’ai bien travaillé. Quitte aux sociétaires de décider ».

Par JC Lomboto