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EXETAT 2017 à Matadi: un parent âgé de 70 ans parmi les candidats à l’ épreuve préliminaire !

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EXETAT 2017 à Matadi: un parent âgé de 70 ans parmi les candidats à l’ épreuve préliminaire !

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Il n’est jamais  tard pour apprendre,  dit-on. Cela s’est encore vérifié le dimanche 19 février 2017 à Matadi, capitale de la province du Kongo Central,  précisément à l’EP. Londe située au quartier Ville-haute dans la commune de Matadi.

En effet, dans l’enceinte de cette école qui a abrité l’épreuve préliminaire de l’examen d’état, édition 2016 – 2017, on a noté la présence, parmi la soixantaine des candidats qui y avaient pris part, d’un papa âgé de 70 ans. Ce parent très ambitieux a même attiré la particulière attention des autorités du secteur éducationnel qui y avaient effectué une descente pour constater le bon déroulement de cette épreuve.

Papa Bakembua Nketani, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est un officier d’immigration à la Direction Provinciale de la DGM/Matadi. Il a fait l’école moyenne à l’époque et sortait très souvent parmi le trois premiers de leur classe mais sans pour autant détenir un diplôme d’Etat. Etant donné que jadis, seul le brevet était délivré à tout élève qui terminait avec succès ses études moyennes.

Déterminé à tout prix à faire le droit ou la politique à l’université en dépit de son âge très avancé, ce parent  qui tient à avoir d’abord son diplôme d’Etat pour réaliser son rêve s’est en effet humilié en participant à l’épreuve préliminaire de l’Examen d’Etat, édition 2016 – 2017, afin d’atteindre son objectif.

Très optimiste quant à sa réussite à cette épreuve préliminaire qu’il reconnaît d’ailleurs avoir affrontée avec beaucoup de difficultés, étant donné que la mathématique qu’il a vu en face de lui est de loin différente de celle qu’eux ont apprise jadis à l’école, il reste toutefois convaincu que son nom va figurer sur la liste des candidats autodidactes de la ville portuaire de Matadi qui vont participer au mois de juin prochain à l’Examen d’Etat. Car, il n’entend pas quitter ce monde sans avoir décroché une licence en droit ou en science politique ! Un courage qui mérite d’être salué.

Par Dieudonné Muaka Dimbi

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