Des notables de plusieurs provinces, à travers le pays, haussent le ton et dénoncent la CENI de privilégier certaines provinces au détriment d’autres!

Des notables de plusieurs provinces à travers le pays haussent le ton pour dénoncer ce qu’ils qualifient de « manque d’impartialité » de la part de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) dans son opération d’enrôlement et d’identification des électeurs en cours dans 12 provinces de la RD Congo, après celle du Nord-Ubangi qui avait servi de province pilote.

Ces notables accusent de plus en plus le président de la centrale électorale congolaise, Corneille Nangaa, de privilégier certaines provinces au détriment des autres dans l’opération d’enrôlement. Les derniers à accuser le responsable numéro 1 de la centrale électorale sont ceux du Nord-Kivu, qui révèlent que cette province est pour le moment scindée en deux parties par la CENI :

la partie sud-nord abandonnée à son triste sort, où on observe un manque criant de certains intrants et la partie nord, la plus gâtée avec les équipements électoraux.

Les sources soutiennent même que de nombreux de agents de la CENI commis à ces tâches, dans cette partie abandonnée du Nord-Kivu, sont impayés dans l’indifférence totale du siège national à Kinshasa. Les sources vont loin pour dire que, des sites retenus pour abriter les centres d’inscription demeurent encore vides.

Les gens doivent effectuer de longues distances pour se faire enrôler. Une fois arrivés sur les sites d’inscriptions, ils constatent le manque des papiers et autres étuis pour enregistrer et produire les cartes destinées aux électeurs.

Pour ces notables, les membres du bureau et de l’assemblée plénière de la CENI doivent trouver de solutions à ces problèmes soulevés dans cette partie de la province du Nord-Kivu. Ils ne doivent pas privilégier une seule partie de la province en lui donnant l’occasion plus de sièges au niveau des Assemblées tant nationale que locales, et ce au détriment de l’autre camp.

Pour rappel, le député national Elysée Bokomwana, élu de la province de la Mongala, a été le premier à dénoncer le manque de mobilisation des populations dans l’Ouest du pays comme le font les animateurs de la CENI dans la partie Est de la RD Congo.

Ce député national soutenait ne pas avoir compris que les groupes électrogènes déployés dans cette partie du pays manquent le carburant et tombent souvent en panne sans être réparés. Les agents dans la province de la Mongala manquent également les moyens de mobilité (transport) pour leur déplacement vers le lieu de travail.

Par El-kas