Sg de l’Onu et Président de l’Assemblée des Etats Parties au Statut de Rome : António Guterres et Sidiki Kaba félicitent de la décision de la Gambie de coopérer avec la CPI
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Le Président de l’Assemblée des Etats Parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI),Sidiki Kaba a salué la décision prise par le Gouvernement récemment élu de la Gambie de ne pas se retirer du Statut de Rome, le traité fondateur de la CPI.
» Cette importante décision marque l’engagement renouvelé des nouvelles autorités de la Gambie envers la CPI et des valeurs communes à tous les États parties de poursuivre les crimes les plus graves qui choquent la conscience de l’humanité « , a déclaré le Président Kaba.
Le Président Kaba a invité tous les États Parties à continuer d’appuyer le système du Statut de Rome et à encourager d’autres États à ratifier le traité pour atteindre au plus vite l’universalité.
» Je suis convaincu que le soutien continu de la communauté internationale et la coopération des États restent nécessaires pour assurer l’efficacité de la CPI « , a ajouté le Président.
Le 10 novembre 2016, la République islamique de Gambie a notifié sa décision de se retirer du Statut de Rome de la Cour pénale internationale au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, en tant que dépositaire du Traité. Suite à l’élection d’un nouveau Président, le 10 février 2017, la Mission permanente de la République islamique de Gambie auprès de l’Organisation des Nations Unies a notifié l’annulation de sa décision précédente, avec effet immédiat.
Satisfaction d’António Guterres
De son coté, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a salué aussi la décision de la Gambie de rester un Etat partie au Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI).
Le 25 octobre 2016, le gouvernement gambien avait annoncé son intention de se retirer de la CPI. Le 10 février, la Mission permanente de la République de la Gambie auprès de l’ONU a remis au Secrétaire général une notification de l’annulation par le pays de son retrait de l’instrument fondateur du CPI.
» Au cours des deux dernières décennies, le monde a fait des progrès décisifs vers la mise en place d’un système véritablement international de justice pénale internationale, dont la CPI est l’élément central « , a déclaré dans un communiqué le porte-parole adjoint du Secrétaire général.
» La Gambie, comme tant d’autres États africains, a joué un rôle majeur dans les négociations menant à l’adoption du Statut de Rome et figurait parmi ses premiers signataires « , a-t-il rappelé. Guterres demeure convaincu que les États parties au Statut de Rome continueront de renforcer la CPI par un dialogue constructif.
La volonté de se retirer de la CPI avait été annoncée l’an dernier par l’ancien Président gambien Yahya Jammeh. Mais suite à sa défaite à l’élection présidentielle, il a cédé le pouvoir à Adama Barrow en janvier 2017.
Par Godé Kalonji