Un coup de pied de réparation consécutif à une faute sur Djuma Shabani dans la surface de réparation d’Akanda FC à la 50ème  minute de jeu puis un but de  » Jésus  » Moloko Ducapel à la 52è minute , c’est l’unique réalisation de la rencontre qui a opposé le Football Renaissance du Congo à la formation gabonaise le vendredi dernier au stade des Martyrs  pour le compte des préliminaires, phase retour, de l’actuelle édition Coupe de la Confédération.

Un  » petit  » score, certes, mais qui permet aux Vert-blanc-orange de Kinshasa de se hisser en seizièmes de finale de la deuxième compétition entre clubs de la Confédération africaine de football. Lors de la première manche disputée une semaine plus tôt à Libreville, le club congolais avait contraint son adversaire à un nul blanc.

L’histoire retiendra donc que, pour la première participation de Renaissance du Congo en un rendez-vous continental d’envergure, ce team âgé de moins de trois ans a vu un joueur venu de l’Athletic club Rangers de l’Entente provinciale  de football de Kinshasa lui ouvrir les portes de la qualification. Après 142 minutes de jeu.

La postérité retiendra aussi que le football affiché par le représentant congolais n’était pas au niveau de la compétition, ni à la hauteur du débat africain. On a vu une équipe de Renaissance du Congo évoluait à Kinshasa, surtout en première période, sans connexion entre ses lignes arrières et son compartiment offensif faute de meneur de jeu à la hauteur de la tâche. Un groupe qui, selon Jean-Florent Ibenge, le sélectionneur national présent au stade, était timoré par l’envergure de la partie. Une attitude à mettre dans la case du manque d’expérience.

Le manque de compétition est aussi à épingler dans les raisons qui justifient cette prestation. On ne cessera jamais de le dire, la suspension du championnat de la Ligue nationale de football n’a pas été une idée bien sage. L’adversaire de l’étape aurait été plus corsé, les  » Nés de nouveau  » auraient  éprouvé plus de difficultés à se qualifier. Même s’ils se sont tant soi peu rattrapés en seconde période de l’explication du stade des Martyrs.

L’autre mauvaise décision qui, elle, continuera peut-être à hanter la maison  » fibo « , est la suspension ou la révocation de trois éléments qui ont été la véritable colonne vertébrale de l’ossature orange : le défenseur Thierry Kaserereka, le milieu du terrain Bambele et l’avant-centre de soutien Matumona Zola dit Roum, avec leur expérience cumulée de la haute compétition, auraient donné plus de vivacité  à la prestation du 17 février dernier de l’équipe chère à l’Evêque Pascal Mukuna.

Quel que soit le manque d’éclat de la livraison de Renaissance du Congo aux 32èmes de finale, il est encore  possible de changer le fusil d’épaule. Les nombreuses recrues non qualifiées au match contre les Gabonais d’Akanda sont attendues au prochain rendez-vous. Entretemps, le marathon de la Division I nationale permettra de mettre l’équipe dans le bain chaud de la compétition.

Par JC Lomboto