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Exigeant un réajustement des prix de carburant à la pompe : Les opérateurs pétroliers mettent la pression sur le gouvernement

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Exigeant un réajustement des prix de carburant à la pompe : Les opérateurs pétroliers mettent la pression sur le gouvernement

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Entre-temps, la signature de l’arrêté portant nouvelle tarification des prix de carburant à la pompe par le ministre d’Etat à l’Economie nationale se fait attendre!

Les stations services de Kinshasa servent à compte gouttes, depuis le 13 février dernier, entre 17 heures et 18 heures. Il est même prévu qu’à partir de ce jeudi 16 février 2017, elles fonctionnent par intermittence tout au long de la journée. Une façon pour les opérateurs économiques du secteur pétrolier de maintenir leur pression sur le gouvernement, afin d’obtenir l’augmentation des prix de carburant à la pompe.

Les pétroliers souhaitent que le ministre d’Etat et ministre de l’Economie nationale, Bahati Lukwebo, procède à la signature d’un arrêté portant nouvelle tarification des prix de carburant à la pompe. Car, pour eux, seul l’ajustement des prix de ces produits pourra leur éviter des manques à gagner dus à l’effritement de la monnaie nationale par rapport aux devises étrangères.

A en croire les opérateurs de ce secteur, c’est depuis le mois de novembre 2016 que certains paramètres qui influencent le prix de carburant à la pompe ont commencé à bouger. Il y a notamment le taux de change du dollar américain qui depuis novembre 2016 est passé de 935.75 francs congolais à plus de 130 francs congolais. Une augmentation de plus de 5% d’un des paramètres pris en compte dans la fixation du prix à la pompe.

C’est pourquoi les exploitants de ce secteur menacent de paralyser les activités si l’Etat congolais bloque  l’actualisation des paramètres de la structure des prix à la pompe.

A en croire quelques sources, dans une correspondance adressée au ministère en charge de l’Economie nationale le 8 février 2017, les opérateurs pétroliers, outre les revendications sur l’augmentation des prix de carburant à la pompe, relèvent que l’Etat congolais cumule une dette de plus de 90 millions de dollars américains vis-à-vis des distributeurs qui se trouvent dans l’incapacité de continuer les importations des produits pétroliers.

 Il faut reconnaître que les prix de carburant à la pompe peuvent être réajustés à tout moment compte tenu des données actuelles du marché.

Aux dernières nouvelles, on apprend qu’une réunion marathon à ce propos a eu lieu hier mercredi à la Primature, afin de débattre de la question, avant que le ministre d’Etat en charge de l’Economie nationale se décide d’accéder à la requête des pétroliers à travers un arrêté. A en croire nos sources, il ne serait plus que question de quelques jours, sinon de quelques heures.

En attendant, la rétention de stocks observée par les pétroliers au niveau des stations service fait l’affaire des vendeurs pirates appelés « Kadhafi » qui vont s’approvisionner nui et jour à la frontière angolaise de Lufu.

Par L. Kazadi T.

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