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Evénement du 19 et 20 décembre 2016 : Une douzaine de familles continuent à réclamer les corps de leurs proches

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Evénement du 19 et 20 décembre 2016 : Une douzaine de familles continuent à réclamer les corps de leurs proches

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Une douzaine de familles continuent à réclamer les corps de leurs proches tués lors des manifestations des 19 et 20 décembre dernier à Kinshasa, ainsi que les réparations promises par le gouvernement provincial. C’est ce qu’a fait savoir Sonia Rolley, la journaliste de Radio France Internationale à kinshasa.

Selon cette journaliste, douze familles disent attendre toujours ces réparations, mais surtout la restitution des corps de leurs proches, suite à la promesse faite par le gouverneur de la ville province de Kinshasa, André Kimbuta Yango, de prendre en charge les familles des victimes.

IT/ Promesses non tenues

Pour rappel, les lundi 19 et mardi 20 décembre 2016, la population est sortie dans la rue en sifflant et frappant dans des casseroles pour exiger départ de Joseph Kabila,  dont le second mandat constitutionnel avait expiré le 19 décembre à minuit.

Le bilan provisoire de ces manifestations ayant entrainé une riposte disproportionnée de la part des forces de l’ordre, dressé par le Directeur du Bureau Conjoint des Nations Unies pour le Droit de l’Homme(BCNUDH), José Maria Aranaz, faisait état de 19 personnes tuées par balles et 40 autres blessées.

A la même occasion, le BCNUDH avait documenté 113 arrestations autour de ces  manifestations organisées dans certaines villes du pays notamment Kinshasa, Lubumbashi, Matadi, et Goma, ajoutant que certains journalistes avaient été arrêtés ou empêchés à faire correctement leur travail. Aranaz avait également demandé aux autorités congolaises de créer les conditions de respect des droits et libertés fondamentales durant cette période.

Une situation que dénonce aussi un parti de l’opposition. Selon Eric Bokula,  secrétariat général du parti Peuple au Service de la Nation (PSN), c’est une « preuve que le pouvoir en place n’est sensible en rien ».

Payer le prix fort

A en croire Eric Bokula, « Le PSN a payé le prix de l’alternance avec la mort de notre premier martyr Fortuna Ngimbi, tué sauvagement par les forces de l’ordre lors des manifestations du 19 septembre. Et c’est tout à fait inconcevable que son corps n’a jamais été remis à la famille.

Une preuve de plus que le pouvoir en place n’est sensible à rien, même pas aux pertes des vies congolaises. » Du côté du gouverneur de la ville province de Kinshasa, on affirme pourtant avoir donné l’ordre que soient payées les familles de victimes.

Par Thony Kambila

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