Dans la société congolaise : L’infidélité de la femme reste impardonnable
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Dans la société congolaise, l’infidélité de l’épouse demeure impardonnable aussi bien pour l’époux que pour ses proches. Aucun homme, qui a déboursé son argent afin d’avoir une femme en mariage, ne veut accepter la trahison de sa bien-aimée. Par conséquent, cette dernière n’a pas droit à l’erreur si elle veut conserver son foyer pour toujours.
Selon beaucoup d’hommes abordés, l’infidélité d’une épouse reste le seul motif valable pouvant occasionner la séparation d’un couple. Ils soutiennent que cela trouve son fondement notamment dans la Bible, parce que Dieu, l’initiateur du mariage, donne au mari la permission de se séparer d’une femme pour raison d’infidélité.
L’homme conçoit mal de pouvoir partager un ‘’bien’’, comparé ici à la femme, qu’il a acquis après avoir payé un prix, soit après avoir versé la dot.
Ainsi, un homme a fait savoir qu’il ne pourra jamais pardonner à une femme infidèle. Il déclare, «si je pardonne à une épouse infidèle, ce que je suis plus miséricordieux que Dieu lui-même. Pour dire que, je ne serais pas clément envers une épouse qui a commis l’adultère. N’en déplaise à qui que ce soit».
Un autre homme pense que, «c’est bizarre de partager sa femme avec un autre homme. Pour moi, c’est une abomination. Une telle épouse doit être chassée, parce qu’elle devient nuisible. Je ne peux pas pardonner à une femme adultère étant donné qu’elle ne changera plus.
Ne dit-on pas que qui a bu boira? Dans ce genre de cas, il faut agir toute suite au lieu de demander le conseil. Je dirais que, quand un mari a la capacité de pardonner, il peut le faire sinon ça sera de l’hypocrisie et les deux époux ne pourront vivre le vrai bonheur».
Toujours dans le même ordre d’idées, un époux s’est montré aussi catégorique concernant la caractéristique impardonnable de l’infidélité de la femme. Et de marteler, «le fait d’être jaloux jusqu’à ce point est une preuve d’amour qu’on aimait vraiment sa femme.
L’infidélité de la femme est inacceptable depuis la création du monde s’il faut se référer à la Bible. La polygamie de l’homme est reconnue même si je ne la tolère pas, mais la polyandrie ternit d’office l’image de la femme. Ainsi, mieux vaut rompre d’avec une femme adultère pour préserver sa dignité au lieu d’être pointé du doigt. Cela diminue le mari. Bref, nous sommes naturellement nés jaloux».
Caractère sacré de la femme
Dans les us et coutumes en RDC, la femme est sacrée. Raison pour laquelle, elle a été toujours traitée sévèrement par rapport à ses actes contrairement à son semblable homme. Les épouses indignes étaient, dans les villages, rejetées étant donné qu’elles symbolisaient désormais la honte. Les enfants de ce genre des femmes devenaient, à leur tour, victimes d’opprobre de la part de toute la communauté.
En plus, dans ces milieux ancestraux, une épouse infidèle jetait déjà un mauvais sort sur ces filles puisqu’aucune famille n’encourageait leur fils à se marier dans cette famille infidèle. La peur était qu’une telle mère ne peut transmettre rien de bon à sa fille du moment, où elle n’est plus un modèle pour son environnement.
C’était un moyen pour apprendre à l’être féminin qu’elle appartient totalement à son mari. Cela, sans partage. Agir autrement, cette conjointe serait pour toute la famille une source des malédictions, souvent relever par ces aïeux.
Ceux-ci soutiennent qu’une maison tenue par une infidèle est secouée par des difficultés de tous bords. En d’autres termes, ce foyer sera constamment instable, et ce comportement déroutant de la conjointe peut même causer la mort du conjoint ou encore des enfants.
De l’avis des lecteurs de la Bible, le caractère sacré de la femme se révèle par le traitement réservé à cette créature par le Créateur. Pour preuve, toute jeune fille devrait conserver sa virginité avant le mariage, et celle qui passait outre ce principe était punie de mort.
Cette sentence prouve à quel point Dieu accorde une autre valeur à celle qui est appelée à bâtir sa maison. Ils soutiennent aussi que ce n’est pas gratuit que l’enfant Jésus est né d’une vierge. Si déjà Dieu est dur envers une jeune fille non mariée, à combien plus forte raison le sera-t-il vis-à-vis d’une mariée ? Il revient à cette femme de connaître réellement son identité dans le but de se mettre à l’abri de certaines actions interdites.
Par TSM