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Les non-dits de l’élimination de la RDC en quart de finale de la CAN 2017 : De l’indiscipline dans les rangs des Léopards

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Les non-dits de l’élimination de la RDC en quart de finale de la CAN 2017 : De l’indiscipline dans les rangs des Léopards

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L’équipe nationale de football de la République démocratique du Congo était parmi les favoris pour le titre de la 31ème édition de la Coupe d’Afrique des nations avant le démarrage de la compétition. Les Léopards n’ont pas été vus à la ligne d’arrivée au stade de l’Amitié de Libreville à la finale de dimanche 5 février dernier.

Les Fauves du fleuve Congo étaient engloutis par la tempête des Black Stars à l’étape des quarts de finale dans cette ville d’Oyem où avait commencé la campagne pour les Congolais.

Mission donc non accomplie pour ce groupe qui avait clamé haut et fort qu’il allait en terre gabonaise dans le dessein de jouer le titre. Puisque, deux années plus tôt en Guinée Equatoriale, alors qu’elle n’était pas attendue, la bande à Jean-Florent Ibenge avait glané une troisième place qui augurait des lendemains meilleurs pour le onze national de la RDC. Qui, plus est, aux présentes éliminatoires de la Coupe du monde, Russie 2018, le parcours de Chancel Mbemba et ses coéquipiers frôle la perfection.

Jugement au résultat, les Léopards sont passés à côté de la plaque. Au départ, les prémices étaient faussées. A peine arrivés au pays des Panthères, au moment où la concentration était de mise afin de mettre mentalement toutes les chances de son côté, le onze national congolais s’est engagé dans un mouvement revendicatif incompréhensible.

Une grève des jambes croisées à la première séance d’entraînements à Oyem pour exiger une prime que l’autorité compétente était en voie d’acheminer à destination. De quoi perdre son latin.

Car, ce mouvement ne se justifiait pas du tout, l’argent étant débloqué et le ministre des sports en voie de l’amener à qui de droit. La question qui a traversé l’esprit de plus d’un observateur était de savoir d’où était parti ce mouvement gravé sur une vidéo qui, en un temps, deux mouvements, avait fait le tour des réseaux sociaux, jetant tant soi peu un discrédit sur la Nation entière.

Visiblement, c’était la première preuve que le fruit était gangréné de l’intérieur. Et, déjà à ce niveau, le (mauvais) sort était jeté sur l’équipe. Une équipe des grévistes n’ayant jamais remporté une compétition de l’envergure de la CAN dans l’histoire du football africain.

Des groupuscules dans le groupe

Des sources bien informées, il s’avère que les Léopards avaient déjà perdu de leur homogénéité à leur arrivée au Gabon. Des joueurs s’étaient alliés en groupes d’intérêt derrière un leader. Le coach qui, lui-même, ne travaillait pas en collaboration avec son staff technique, n’avait plus qu’a gérer des tendances.

  Ce sont ces tendances qui ont reproché  à Junior Kabananga le fait de marquer à tous les matches. Certains joueurs se sont carrément démobilisés avant un match important comme celui contre le Ghana pour des raisons « de famille ». D’autres ont refusé de monter sur le terrain pour des raisons personnelles.

L’autre talon d’Achille des Léopards au Gabon, c’était la discipline. Des joueurs de l’équipe ont été vus, confient des témoins, en dehors du cadre d’hébergement pendant la campagne. Le proposé à l’ordre a été dépassé par des « réseaux » internes à l’équipe.

Avec un groupe divisé évoluant dans une telle atmosphère, la quiétude et la concentration, l’esprit d’équipe ne pouvaient que prendre un coup. Le rendement aussi. Surtout que l’alignement des joueurs en attaque n’a répondu à aucune logique connue.

La balle du côté de la FECOFA

Il y a péril en la demeure. Un microbe semble s’être introduit dans le fruit. Le mal doit être froidement diagnostiqué avant d’être soigné. Un rôle qui revient à la Fédération congolaise de football association. Il en va de l’avenir de l’équipe dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2018 et d’autres campagnes en vue.

Car, malgré un bon parcours accompli jusque-là, la qualification peut changer de camp si la division s’installe dans la barque congolaise. La Tunisie n’est pas aussi prenable qu’on peut le croire si les rangs congolais ne sont pas serrés. Tout le monde devra se remettre en question. Du coach au dernier des joueurs. Un dossier à suivre.

Par JC Lomboto

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