La coordination du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales Acquises au Changement de la province du Maniema déplore le décès d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, a indiqué son coordonateur provincial  Dieudonné Amisi Tchomba le samedi 4 février dernier.

A en croire ce dernier,  »  Etienne Tshisekedi est mort physiquement, mais il demeure vivant à travers l’idéal démocratique pour lequel il a consacré toute sa vie. De nombreux compatriotes congolais vont pérenniser  sa lutte pour la démocratisation ultime de notre pays.

Revenant sur les négociations politiques directes organisées au Centre interdiocésain sous les bons offices des prélats catholiques membres de la Conférence Episcopale Nationale du Congo(CENCO), le coordonateur provincial de cette plateforme de l’opposition politique  a indiqué que le Rassemblement en appelle à tous les compagnons de lutte de ne ménager aucun effort pour faire aboutir les négociations en cours en vue de l’organisation des élections véritablement libres, afin de permettre aux Congolais de se choisir de nouveaux dirigeants.

Etienne Tshisekedi wa Mulumba, président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), du Comité des sages du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales Acquises au Changement et président du Conseil National de Suivi de l’Accord (CNSA)du 31 décembre est décédé à l’âge de 84 ans mercredi 1er février dernier à 17 heures  à l’Hôpital Saint Elisabeth à Bruxelles, à la suite d’une embolie pulmonaire.

On rappelle qu’il est arrivé dans la capitale belge le 24 janvier pour y passer un check-up médical complet à la demande de ses médecins traitants. Pendant une semaine, rien ne présageait le pire.

Au contraire, les premiers tests médicaux  laissaient penser que l’état de santé de l’opposant historique congolais n’était pas préoccupant, et qu’il pouvait regagner le pays avant la fin du mois de février. Mais contrairement aux pronostics de l’équipe médicale qui l’avait pris en charge, sa santé s’est brusquement détériorée, au point de le conduire à la mort.

Par Thony Kambila