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Commune de Ngaliema : Des têtes d’érosions menacent le camp Badiadingi de disparition

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Commune de Ngaliema : Des têtes d’érosions menacent le camp Badiadingi de disparition

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Le Camp des officiers militaires de Badiadingi, situé sur la route de Matadi, entre la Cité Mama Mobutu et la station de télécommunication de Mbinza-UPN, dans la commune de Ngaliema, est, depuis quelques années, menacé de disparition par trois têtes d’érosions.

Ces ravins, causés par des pluies diluviennes, sont consécutives aux défauts d’urbanisation ou à  l’absence totale de la prise en charge de l’environnement et des ouvrages de drainage des eaux de surface autour du camp susceptibles d’évacuer ces eaux vers l’exutoire naturel en aval de la concession de ce camp.

Il y a quelques années, ces érosions ont déjà englouti plusieurs bâtiments, notamment des villas 114, 107, 115, 106 et 104 érigées grâce aux fonds du trésor public. Actuellement,  signale-t-on, deux autres érosions guettent d’autres villas d’habitations et « Samuel Roller», une école privée agréée organisant les enseignements primaires, située le long de la route Matadi, non loin du camp.

Contactés à ce sujet, certains officiers supérieurs habitant ce camp militaire ont lancé des cris d’alarme aux autorités tant provinciales que nationales d’entreprendre des travaux de lutte antiérosive afin de protéger les habitations et d’autres infrastructures sociales  contre ces érosions.

Le Camp militaire Badiadingi a été construit au début des années 70 par la Fondation Mama Mobutu et occupé par les officiers supérieurs, après le combat de boxe qui avait opposé Mohamed Ali et George Foreman, rappelle-t-on. Il convient de noter qu’à côté du camp militaire Badiadingi, il y a aussi le camp Dumez, qui est, de même, menacé de disparition à cause de manque de politique de canalisation des eaux de pluies.

Il faut rappeler que si aujourd’hui ces endroits sont menacés de disparition, c’est parce que les collecteurs qui étaient construits à l’époque ont été détruits par des inciviques qui volaient des pierres qui y étaient déposées, alors qu’elles diminuaient la vitesse de ces eaux.

Faut-il encore signaler que ce problème d’érosions ne concerne pas seulement la commune précitée. Il est signalé dans presque toutes les communes et les provinces de la République Démocratique du Congo dont Kinshasa seul détient plus de 600 têtes. Les communes les plus touchées sont Ngaliema, Mont-Ngafula et Lemba.

Par Thony Kambila

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