En perspective de la 61ème session de la Commission sur le statut des femmes qui aura lieu du 13 au 24 mars prochain au siège des Nations Unies à New York, un forum a été récemment organisé sur le thème :  » L’autonomisation économique des femmes dans un monde du travail en évolution « .

Lors de cette occasion, l’agence ONU-Femmes désire que des véritables progrès soient accomplis dans l’autonomisation économique des femmes. Ce souhait a été mis par la Directrice exécutive adjointe d’ONU-Femmes, Mme Lakshmi Puri en déclarant  » ensemble, nous nous pouvons obtenir de réels progrès pour toutes les femmes et les filles « .

Nous sommes, déclare-t-elle, à un moment important dans la réalisation de l’égalité entre les sexes et de l’autonomisation des femmes et des droits humains des femmes.

L’oratrice a, pendant de son intervention rappelé qu’au cours des deux dernières années, la communauté internationale a adopté des pactes historiques sur l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes. Il s’agit de Beijing+20 consistant notamment qui à la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation de toutes les femmes et les filles et les objectifs de développement durable (ODD), qui prend en compte l’ODD 5 sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des cibles dans 11 ODD.

Il faudra également citer l’Accord sur le changement climatique, le Nouvel agenda urbain et la Déclaration sur les migrants et les réfugiés ayant promis d’intégrer systématiquement l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes dans la mise en œuvre de l’ensemble du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

Mme Lakshmi Puri fait savoir que le temps est maintenant arrivé pour savoir comment pouvoir mettre en œuvre les différents aspects de ces engagements et comment pouvoir en assurer le suivi.

Elle est d’avis que la décision de la Commission sur le statut des femmes  » d’examiner pour la première fois le thème prioritaire de l’émancipation économique des femmes dans un monde du travail en évolution est l’occasion de formuler des recommandations concrètes, pratiques et axées sur l’action « .

Ces recommandations, poursuit-elle, couvrent de nouveaux domaines importants, à savoir sur la manière de surmonter les obstacles structurels à l’égalité des sexes, la discrimination fondée sur le sexe et la violence contre les femmes au travail.

 » Il y a une nouvelle dynamique pour évaluer comment le monde du travail évolue en raison de la technologie, des migrations et d’autres facteurs, et savoir si les femmes sont en mesure de profiter de ce nouvel environnement et ne pas être affectées de manière négative et laissées de côté « , a-t-elle ajouté.

PAR Tantia Sakata