Type de recherche

Violences conjugales : les femmes victimes restent encore muettes

La Tempête des Tropiques Page de la Femme SOCIETE

Violences conjugales : les femmes victimes restent encore muettes

Partager

Les violences conjugales sont une réalité palpable dans beaucoup de ménages congolais. Ce qui est vrai, cette forme de violence que subissent ces femmes au quotidien, touche les différentes catégories sociales de la population. Au sein des foyers pauvres ou riches, la violence conjugale reste toujours d’actualité.

Malgré cela, les femmes qui en sont victimes n’osent pas dénoncer leur mari, même si la violence a un impact négatif sur leur propre vie, sur la vie du couple et sur les enfants. Généralement, entendons-nous souvent dire à Kinshasa, que bon nombre de femmes préfèrent endurer ce genre de souffrance pour pouvoir élever, elles-mêmes, leurs enfants. Dans tous les cas, ces derniers payent les conséquences de la séparation des deux parents.

Comme pour dire que les enfants ne jouissent pleinement de leur droit que lorsqu’ils sont élevés par leurs géniteurs.
Conscientes de cette situation, ces mères des familles refusent de dévoiler la vérité aux proches parents, quand bien même qu’elles subissent parfois des violences physiques, sexuelles et psychologiques de la part de leur partenaire. Elles endurent donc, toutes seules ces souffrances sans en parler tout haut de peur d’aggraver encore la chose par ceux qui, d’une manière ou d’une autre, auront à s’ingérer dans cette affaire.

En outre, il y a lieu de signifier plus une femme est soumise à un comportement violent de son mari, plus les conséquences sont marquantes. Certaines épouses peuvent rester avec des séquelles notamment physique ou psychologique pour toute la vie. D’autres encore se sont retrouvées à l’hôpital, alors que quelques-unes ont eu à développer des maladies causées suite aux soucis : tension, gastrite, etc.

Garantir un meilleur environnement aux enfants

Par ailleurs, les époux violents sont appelés à revoir leur mauvais comportement susceptible de mettre en péril l’évolution harmonieuse du couple, ainsi que l’éducation et l’épanouissement des enfants. Un foyer constamment sous tension ne constitue pas un cadre idéal de repos et du bien-être pour tous ceux qui y vivent.

Or, le toit familial devrait rester le seul endroit de quiétude aussi bien pour les parents que les enfants en ce qui concerne leur équilibre mentale.

Ce n’est pas pour rien l’on dit souvent que la famille est la cellule de base d’une société. Tout être humain est, en fait, le reflet de la formation reçue dans sa famille qui assure son éducation de base. Raison pour laquelle, les parents conscients de cette vérité font de leur mieux afin de garantir à leur progéniture un environnement sain, et savent gérer leurs différends loin du regard de cette dernière.

Au cas contraire, ils n’auront qu’à véhiculer une mauvaise image du mariage. Ainsi, suite au comportement violent d’un père, par exemple, une fille du couple peut prétendre que tous les hommes étant les mêmes, elle s’obstine à se marier dans l’objectif de ne pas vivre le calvaire qu’à connu sa mère.

PAR Tantia Sakata

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *