Après l’onde de choc provoquée par la certitude de la mort d’Etienne Tshisekedi : Le mystère reste entier sur la disparition du lider maximo
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Ce qui soulève déjà en RDC une question de suspicion légitime
qui mérite une enquête approfondie dans l’immédiat…
Les Congolais dans leur immense majorité n’en croyaient pas lorsque la triste nouvelle est parvenue au pays mercredi dernier en début de soirée: Etienne Tshisekedi wa Mulumba est mort à l’hôpital Sainte Elisabeth à Bruxelles, en Belgique.
D’après des sources belges contactées quelques heures après l’annonce de la nouvelle, le président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social aurait succombé d’une embolie pulmonaire.
Selon des spécialistes avisés du monde médical à Kinshasa, une embolie pulmonaire se définit comme un caillot circulant dans le sang avec ce risque d’obstruer l’artère pulmonaire.
Pour juguler un cas d’embolie constaté, des examens complémentaires permettent de confirmer le diagnostic préalablement posé avant d’initier en urgence des traitements anticoagulants, voire un traitement thrombolytique ou une embolectomie chirurgicale.
Dans plusieurs cas d’espèce, on peut limiter d’éventuelles récidives en agissant sur les facteurs de risques et grâce à un traitement anticoagulant au long cours.
Il est utile de noter en passant que les explications fournies pour tenter de convaincre l’opinion publique sur la cause du décès inopiné d’Etienne Tshisekedi ont soulevé une vive controverse dans les milieux universitaires en général, et au sein des facultés de médecine en Belgique et en France en particulier, où l’on considère que la vraie cause de la mort de cet homme d’Etat émérite de la RDC est à rechercher ailleurs.
En effet, le président de l’UDPS, récemment désigné par les parties au Dialogue politique inclusif pour diriger le Conseil national de Suivi de l’Accord et du Processus électoral, Etienne Tshisekedi avait décidé de se rendre en Belgique où il est arrivé mardi le 24 janvier dernier en bonne santé pour un check-up médical de routine.
S’adressant à la presse au moment de son arrivée à Bruxelles, Etienne Tshisekedi avait déclaré qu’il était dans la capitale belge pour un très bref séjour de contrôle médical avant de rentrer dans son pays où un grand travail l’attendait.
Les Incartades de Mishiki!
Quelques jours après le départ d’Etienne Tshisekedi à destination de Bruxelles, le vice-ministre de l’Energie, Willy Mishiki, membre de l’OPSA, l’opposition signataire de l’Accord du 18 octobre 2016 à la cité de l’Union africaine présidée par Vital Kamerhe, est monté sur le plateau de Canal Congo Télévision (CCTV), dans le cadre d’un entretien à bâton rompu pour déclarer ce qui suit: « Arrivé à Bruxelles le 24 janvier dernier, Etienne Tshisekedi ne rentrera pas à Kinshasa ». Avant de se retirer, le vice-ministre Mishiki s’est écrié en ces termes, nous citons: «Les propos que je viens de tenir ici n’engagent que ma propre personne», fin de citation!
Après l’onde de choc provoquée par la certitude de la mort d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, le mystère qui entoure sa disparition reste entier.
En effet, au regard de cette déclaration faite et en rapport avec certains faits et geste constatés dans à Kinshasa, une question de suspicion légitime ne cesse d’être posée dans l’opinion nationale et internationale.
Ne faut-il pas penser déjà à une enquête internationale indépendante approfondie afin de connaître la vérité? Comment dans un pays où la médecine est développée comme la Belgique, une embolie pulmonaire ne peut pas être détectée à temps et traitée avec succès? Comment se présentait le bulletin de santé du président Etienne Tshisekedi au moment de son admission à l’hôpital Sainte Elisabeth à Bruxelles?
Le médecin personnel d’Etienne Tshisekedi est-il disposé à expliquer à l’opinion nationale et internationale ce qui était réellement arrivé à son auguste patient? Où était-il au moment où l’état de santé de ce dernier s’était compliqué? les bonnes consciences dans le pays et le reste du monde? Un sujet à débat!
Par Bamporiki Chamira