Gouvernement le consensus enfin trouvé, 53 postes ministériels : 21 à la MP, 16 au Rassemblement …
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Quant à l’Opposition signataire de l’accord de l’UA, elle aura 11 postes, l’OR 3, et la société civile 2. La plénière de ce vendredi sera consacrée à la nomenclature de l’exécutif ainsi qu’au mode de désignation du futur 1er ministre
Après s’être accordés sur la composition du Conseil national de suivi de l’accord, les délégués aux travaux du Centre interdiocésain ont franchi un autre grand pas hier jeudi 26 janvier 2017. En effet, les composantes en discussion autour de la Cenco ont revu à la hausse l’effectif des membres du prochain gouvernement de transition qui devra succéder à celui dirigé par Samy Badibanga Ntita.
Au terme d’intenses discussions, le nombre des ministres et vice-ministres est finalement passé de 46 à 53 postes. La répartition s’est faite de manière qui suit : 18 ministères et 3 vice-ministères à la Majorité présidentielle (MP).
13 ministères et 3 vice-ministères pour le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement.8 ministères et 3 vice-ministères pour l’Opposition signataire de l’accord du 18 octobre. 2 ministères et 1 vice-ministère pour le compte de l’Opposition républicaine (OR). 1 ministère pour la société civile signataire de l’accord du 18 octobre, et enfin, 1 ministère pour la société civile non signataire de l’accord du dialogue facilité par Edem Kodjo.
Juste après, les parties ont débattu sur le mode de désignation du futur premier ministre qui sera issu du Rassemblement. Les discussions à ce sujet se poursuivent aujourd’hui, renseignent des sources basées au Centre interdiocésain.
Une sous commission pour la nomenclature des postes
Toujours hier jeudi 26 janvier 2017, les participants aux travaux d’arrangements particuliers ont mis en place une sous-commission pour la nomenclature des postes dans ce prochain gouvernement qui comptera 53 membres. La sous-commission présente, ce vendredi donc, à la plénière, ses propositions qui seront, sans nul doute, soumises au débat.
Néanmoins, les violons ne se sont pas encore accordés sur le partage des ministères dits régaliens, ou de souveraineté. Il s’agit des Affaires étrangères, de l’Intérieur, de la Défense nationale et de la Justice. On espère qu’une solution soit trouvée ce vendredi quant à ces portefeuilles à problème.
Ainsi, sauf imprévu, les travaux prennent fin demain samedi 28 janvier, selon le souhait des évêques. Il ne restera plus que la mise en application, de manière stricte, de toutes les dispositions de l’Accord du 31 décembre 2016, jusqu’à l’organisation des élections au plus tard en décembre prochain, soit dans 11 mois.
Par LM